Le vice-président du Bureau politique national (BPN), Sandy Mahamane Haïdara a présidé le 24 mars 2018, l’ouverture de la rentrée politique des jeunes de l’Union malienne du rassemblement démocratique africain (l’UM-RDA/Faso Jigi).
Placée sous le thème ” Respectueuse du passé, confiante en l’avenir : quels contenus politiques et idéologiques?”, la rencontre a enregistrée la présence Moussa Sangaré, membre du Conseil des sages, le 6è vice-président du bureau politique national, Hamadoun Ibrahim Maiga, le président du BNJ (Bureau national des jeunes, Alassane Tangara et son vice-président,Niafou Sissoko, secrétaire général de la section des jeunes de la Commune VI de l’UM RDA/Faso Jigi.
Tant sollicitée et tant désirée par les militants et sympathisants de notre cher parti, la création et l’opérationnalisation de l’école du Parti sont inscrites parmi les priorités dans le programme de mandature non seulement du Bureau politique national de l’UM RDA fasojigi, mais aussi du bureau national des jeunes a expliqué Sandy Haïdara. Pour lui, l’école du parti n’est pas une nouveauté au RDA, il avait son école, l’actuelle école normale supérieure (Ensup), était l’école du parti. La formation politique de la jeunesse reste un défi majeur que nous devons relever, a dit le vice-président du BPN l’UM RADA.
L’école ira vers les militants pour leur apporter le savoir-être, le savoir-dire et le savoir-faire en politique. “Il est temps que nous nous reprenons en main, pour occuper toute notre place au sein de notre cher parti et sur l’échiquier politique national et international. Ne sont pas jeunes du RDA qui le veulent, mais qui le peuvent”, a-t-il souligné.
Niafou Sissoko dira que le RDA n’a pas d’argent à offrir à ses jeunes ni de teeshirts, mais le RDA a à offrir à ses jeunes de l’honneur, de la dignité et surtout de la responsabilité. “Nous jeunesse de l’UM-RDA faso-jigi, notre grande bataille, sera celle de la formation et de la conscientisation de nos camarades jeunes du Mali, afin que le président Modibo Keita nous inspire dans tout ce que nous faisons”, a déclaré Sissoko.
Le 1er vice-président du BNJ-UM-RDA/Faso Jigi a rappelé que l’immense espoir soulevé par la chute de la 2e République et l’avènement de la démocratie, en mars 1991 se transforme au fil des années de pratique démocratique au Mali en cauchemar. Selon lui, la démocratie au Mali aujourd’hui se confond avec des actes qui consistent à déconsidérer, à désacraliser et à discréditer tous les symboles de l’Etat et de la puissance publique, à savoir les hommes politiques et les institutions nationales et internationales. “
Aujourd’hui nous assistons impuissamment à la culture lancinante du manque de respect de la hiérarchie, de l’autorité de l’Etat à travers des outrages sur les masses médias et de leur corollaire, l’instabilité sociopolitique et cela jusque dans les espaces aussi stratégiques que l’université, gangrenée aujourd’hui par des violences sans précédentes”, a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’une veille citoyenne pour la défense et la sauvegarde de nos valeurs sociétales nous parait plus qu’une nécessité. Il a remercié le président de la République IBK et son gouvernement dans leur quête sans relâche du bien-être de la population. Nous exhortons et sollicitons le président IBK à briguer un second mandat à la magistrature suprême du Mali, afin que nous l’élisions dès le 1er tour.