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Mali – Présidentielle : l’Adema à la croisée des chemins
Publié le mardi 3 avril 2018  |  Jeune Afrique
15ème
© aBamako.com par A S
15ème Conférence Nationale de l`ADEMA PASJ
L`ADEMA PASJ a organié sa 15 è conférence Natonale le 25 Mars 2015 au stade Modibo KEITA
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À quatre mois de la présidentielle, le parti Adema, autrefois hégémonique, se déchire entre les partisans d’une candidature maison et les pro-IBK. Au point d’inquiéter le camp du chef de l’État et de nourrir les espoirs de l’opposition.

Faut-il y aller de son côté ? Ou soutenir Ibrahim Boubacar Keïta ? Depuis le début de l’année, la question taraude l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), principal allié du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti présidentiel. Après des semaines de clash et de débats houleux en interne, la formation de l’abeille a fini par trancher : elle présentera un candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet.

Plusieurs prétendants à l’investiture se sont déjà déclarés. Le 10 mars, Kalfa Sanogo, le maire de Sikasso, a été officiellement désigné par la section de sa ville, la deuxième la plus peuplée du pays. Moustapha Dicko, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, et Dramane Dembélé, candidat du parti à la présidentielle de 2013, ont également annoncé leur intention de se présenter. Enfin, le 21 mars, des proches de l’ancien président de la transition Dioncounda Traoré ont déposé un dossier de candidature à son nom.

« Nous n’avons pas de candidat consensuel capable de rassembler les troupes, organiser ces primaires va faire voler l’Adema en éclats » assène Adama Sangaré, maire de Bamako
Beaucoup de cadres du parti ne voulaient pourtant pas d’un candidat étiqueté Adema-PASJ. Parmi eux, le professeur Tiémoko Sangaré, son président, Adama Sangaré, son vice-président et maire de Bamako, ainsi que quatre ministres du gouvernement actuel. Eux militent pour un soutien à IBK dès le premier tour de la prochaine élection.

Dissensions internes à l’Adema
Ils ne veulent pas entendre parler d’une primaire, dont les contours et le calendrier restent de toute façon très flous, et souhaitent la participation de leur formation politique à la coalition censée porter le président sortant vers un second mandat. « Il faut être lucide. Nous n’avons pas de candidat consensuel capable de rassembler les troupes, peste Adama Sangaré. Organiser ces primaires va faire voler notre parti en éclats. »

Les partisans d’un soutien à IBK affirment agir pour la survie du parti. « Y aller seul serait du suicide », ajoute Adama Sangaré. Ils estiment l’Adema-PASJ insuffisamment préparée mais aussi trop divisée et endettée pour mener une campagne victorieuse. À les écouter, s’engager dans ce combat perdu d’avance fragiliserait un peu plus leur formation, cantonnée au rôle d’allié du pouvoir depuis la fin du régime d’Alpha Oumar Konaré, en 2002.

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