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Burkina et Mali veulent "renforcer" la coopération "face à la menace terroriste"
Publié le mardi 3 avril 2018  |  AFP
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© aBamako.com par HK
Visite du premier ministre malien Monsieur Soumeylou Boubèye Maïga au Burkina
Mardi 3 Avril 2018. Ouagadougou. Le Premier Ministre malien Son Excellence monsieur Souleybou Doubèye Maïga, est en visite officielle dans la capitale burkinabè. Il a été accueilli dans par son homologue burkinabè Paul Kaba Thiéba.
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Ouagadougou, 3 avr 2018 (AFP) - Le Burkina Faso et le Mali, deux pays
frontaliers, en proie à des attaques jihadistes récurrentes, se sont engagés
mardi à "renforcer" leur coopération, y compris les actions économiques et
sociales, pour lutter contre le "terrorisme" et dynamiser leur développement.
"Il nous a paru important, au niveau des gouvernements, de renforcer notre
coopération bilatérale pour pouvoir faire face à la menace terroriste", a
déclaré le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thièba, au côté de son
homologue malien, Soumeylou Boubeye Maiga, en visite de travail de 48 heures à
Ouagadougou.
"Les différents secteurs ministériels (...) doivent pouvoir communiquer,
échanger des informations, des moyens, de manière à ce que nous puissions
coordonner nos actions pour éradiquer la menace à laquelle nous faisons tous
les deux face".
"Il est nécessaire que les gouverneurs, les hauts-commissaires, les préfets
puissent se parler pour que nous puissions avoir des informations utiles, que
nous puissions mutualiser nos moyens et faire en sorte que les terroristes,
ceux qui veulent semer la mort, le malheur, ne puissent pas avoir accès à nos
territoires respectifs", a ajouté M. Thièba.
Le Mali et le Burkina Faso sont confrontés depuis plusieurs annees à des
attaques récurrentes
"Vu que nos pays sont emboîtés les uns dans les autres (...), nous devons
tous faire pour éviter une sorte de contagion d'un pays à l'autre", a estimé
le Premier ministre malien. Selon lui, si la riposte est "d'abord militaire",
elle doit aussi être "économique et sociale".
"Nous avons donc avancé l'idée d'avoir un zone économique spéciale dans le
secteur Sikasso (Mali), Bobo-Dioulasso (Burkina) et Korhogo (Côte d'Ivoire)
pour que des activités économiques puissent être développées dans cette zone",
a-t-il dit.
"C'est souvent la désespérance, l'injustice, les iniquités, les
frustrations, la pauvreté qui exposent souvent les populations à l'emprise des
forces du mal. Il est donc important que nous puissions apporter, de manière
concertée, un peu plus de développement, de mieux-être, d'espérance à nos
populations afin qu'elles puissent être à l'abri de l'influence du mal", a
expliqué Paul Kaba Thièba. "Nous devons donc entreprendre des actions
transfrontalières pour améliorer les conditions de vie de nos populations,
leur accès aux soins et à la scolarisation, pour les soustraire de l'emprise
des groupes terroristes", a-t-il souligné, "convaincu que la réponse au
terrorisme est aussi une lutte contre les inégalités et l'injustice".
ab/pgf/jh
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