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Une nouvelle opération «ciblée» attribuée à la force Barkhane au Mali
Publié le mardi 3 avril 2018  |  RFI
Arrivée
© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
Arrivée du Président de la France à Gao en marche du 27è Sommet Afrique France
Arrivée du Président de la République Française, François Hollande à Gao le Vendredi 13 Janvier 2017 en marche du 27è Sommet Afrique France qui se tient à Bamako.
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Depuis presque deux mois, il ne se passe pas une semaine sans que des accrochages impliquant la force Barkhane soient rapportés. Dernier en date, l'intervention non confirmée officiellement de l'armée française, à une centaine de kilomètres au nord du Tombouctou. Vraisemblablement pour mettre un terme aux activités d'un certain Abdourahmane al-Maghrebi, considéré comme un formateur des membres de groupes armées dans la région. Dans le même temps, d'autres opérations se déroulent toujours, cette fois plus au Sud, dans la zone des trois frontières.
Les formateurs étrangers sont régulièrement ciblés par Barkhane et les forces spéciales au Sahel et au Sahara. Avant Abdourahmane al-Maghrebi qui serait originaire du Maroc, Abou Nour al-Andaloussi, l'Espagnol, avait été tué en 2016 et surtout l'Egyptien Aboubakar al-Misri en 2014, un cadre de haut niveau recruté pour tenter d'internationaliser le mouvement terroriste.

D'après les informations recueillies en sources ouvertes sur les réseaux sociaux, Al-Maghrebi était un spécialiste des armes lourdes. Or on sait que les groupes armés terroristes (GAT) opérant dans le nord du Mali utilisent de manière régulière des mortiers ou des roquettes, avec une certaine précision.

Contacté par RFI, à Paris, l'état-major ne donne aucun détail. Barkhane annonce des « neutralisations » par dizaines depuis le début de l'année, mais ne précise jamais les identités des personnes concernées, ni même leur place dans l'organigramme terroriste.

Difficile alors de juger des progrès réels ou supposés accomplis par la force française. Tout au plus reconnaît-on à Paris depuis quelque temps une « alliance de circonstance » avec les milices Gatia et MSA dont un communiqué fait état d'une vingtaine de terroristes tués dimanche dans la zone Akabar-Banibangou, à la frontière avec le Niger, zone d'action du groupe EIGS d'Abou Walid Al-Sahraoui. Des informations qui n'ont pas pu être recoupées de sources indépendantes.
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