Au Parti Africain pour la Solidarité et la Justice on tire désormais la langue à force de tirer le diable par la queue. La grande disette dans la Ruche se sentait déjà sur l’entretien du personnel du siège de grand parti, mais elle n’a jamais été aussi saillante que lors de la dernière conférence nationale des Ruchers. A un point tel que lesdites assises auront plus provoqué l’ire des participants qu’elles n’ont contribué à rassembler les Abeilles en cette veille d’élections générales. Il est vrai que le conclave était sans enjeux. Pour autant, les délégués venus de toutes les structures n’ont guère admis que la direction du parti en tire argument pour justifier une mobilisation au rabais et très disproportionnée à la notoriété de la Ruche. L’autre explication c’est qu’en réalité les barons du parti ont véritablement lésiné sur les fonds, démotivés qu’ils étaient par la tournure de la compétition pour la candidature interne. Aucun n’éprouve le besoin de préserver l’attrait du PASJ sans être rassuré d’en tirer le parti de ses objectifs claniques. Conséquence : les charges des assises réduites à leur plus simple expression ont dû revenir au seul président des Abeilles Tiemoko Sangaré.