Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

L’anniversaire de la CAFO fête doublement : L’entêtement et l’irresponsabilité de trop de Oumou Touré
Publié le mercredi 4 avril 2018  |  Le Démocrate
Réunion
© aBamako.com par Aristide
Réunion de chefs d`Etat ouest-africains sur Mali et Guinée-Bissau
Abidjan,26 Avril 2012 ,Des chefs d`Etat de l`Afrique de l`Ouest ont entamé à Abidjan un sommet extraordinaire consacré aux crises au Mali et en Guinée-Bissau
Comment


La Coordination des Associations et Ong Féminines (CAFO) est devenue aujourd’hui le souffle douleur de la gent féminine. L’entêtement et l’irresponsabilité de la présidente sortante Traoré Oumou Toure, actuelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Traoré Oumou Touré, sont à l’origine de cet état de fait.

Des gens s’interrogent sur l’avenir de la faitière qui vient de connaitre une seconde crise après celle de 2008 qui a conduit au départ des certaines d’amazones de la faitière. Aujourd’hui l’histoire semble se rééditer avec la contestation de l’élection de Mme Dembélé OuleymatouSow à la présidence de la CAFO.

A cause de l’ambition périlleuse de la présidente sortante devenue d’ailleurs ministre Traoré Oumou Touré, les démons de la division reviennent une fois de plus à la CAFO. En effet deux tendances se dégagent du lot pour réclamer la paternité de la faitière. Il s’agit de Mme Dembélé OuleymatouSow, Présidente élue lors de l’Assemblée Générale élective de novembre 2017 et celle dirigée par Mme Traoré Oumou Touré, présidente sortante et actuelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Une guéguerre de leadership envenime les relations entre les femmes.

Depuis l’élection à la tête de la faitière de Mme Dembélé OuleymatouSow, le camp adverse, c’est-à-dire celui de Mme Oumou Touré ne savoure pas vaincu. Non seulement, il contexte les résultats issus du vote, mais aussi ne reconnait pas l’AG extraordinaire. L’affaire est portée devant le tribunal de la commune III, territorialement compétent pour trancher le contentieux. Ce dernier a tranché en faveur de la présidente élue, et renvoie le bureau à ses fonctions. Mais les contestations du camp adverse ne s’estompent pas. Oumou s’entête et s’accroche toujours à la faitière.

Double célébration de l’anniversaire de la faitière

La célébration de la date anniversaire de sa création, la CAFO est plus que jamais divisée. Comme en atteste les deux célébrations et en lieux différents.

D’un côté, on a vu les partisans de la présidente élue fêter l’évènement au Palais des Sports SalamatouMaïga à Hamdallaye ACI 2000 et d’un autre côté ceux de Mme Traoré Oumou Touré qui ont choisi le Palais de la Culture Amadou Hampâté Bah pour fêter la date anniversaire.

Une fois de plus, le virus de la division a gagné du terrain au sein de la gent féminine. Cela après celui de 2008 qui a vu le départ de la CAFO de Mme Dembélé OuleymatouSow, ex Secrétaire Générale et actuelle présidente élue. Après plusieurs décennies, les démons de la division reviennent à la charge au grand désarroi des maliennes qui veulent tourner les pages du conflit armé du Nord Mali. Une crise de trop, disent des observateurs avertis de la scène publique qui en appellent à la sagesse des autorités pour éteindre le feu qui couve à l’horizon. Leur appel est à prendre au sérieux au vu de la place qu’occupe la femme dans le développement du pays. Si celle ne parvient pas à jouer son rôle régalien de gardienne de la cité, c’est tout le pays qui en pâtit. La situation est d’autant préoccupante en cette ville d’élections générales où les femmes sont appelées à jouer leur partition.

Le gouvernement de SoumeylouBoubeyeMaïga est plus que jamais appelé à éteindre ce feu avant qu’il ne soit trop tard. Il doit appeler Oumou à l’ordre puisque la justice a tranché. De ce fait, elle doit se plier à la décision de la justice qui a donné raison à Mme Dembélé OuelematouSow. Car, il y va de la stabilité du pays. Un avertissement aux dirigeants à éviter toute colère au peuple malien qui en cure. La crise de 2012 a laissé un fossé entre fils du pays, qui jusque-là, on n’est pas parvenu à recoller les morceaux labélisés. En ajouter, c’est remuer le couteau dans la plaie. C’est dommage pour le Mali.

Alex
Commentaires