Le samedi 31 mars 2018 la mairie de la Commune rurale de Sangarébougou a abrité le lancement de la campagne d’information et de sensibilisation “J’aime ma commune, je paye ma TDRL”, initiée par l’Association des jeunes pour le développement de Sangarébougou (AJDS). C’était en présence des autorités municipales, les chefs de quartiers de la Commune de Sangarébougou, le représentant des imams ainsi que la population de Sangarébougou.
S’acquitter de ses taxes étant le préalable de bon citoyen, la cérémonie de lancement a démarré avec le chant de l’hymne national du Mali. Le chef de village a incité la population à payer les TDRL. Joignant l’acte à la parole, il a payé la sienne et s’est dit fier de cette initiative tout en soulignant que le développement de la Commune passe forcément par ce geste.
Kassoum Sidibé, le maire de la Commune rurale de Sangarébougou a fait le bilan financier du recouvrement des TDRL en 2016-2017. Selon M. Sidibé, la mairie de Sangarébougou a actuellement deux méthodes de recouvrement : la première est la méthode classique, elle consiste à payer sa TDRL auprès du chef de village ou se déplacer soi-même à la mairie pour s’acquitter de sa TDLR. La seconde consiste à forcer toute personne désireuse d’obtenir un acte de naissance, un acte de décès ou un acte de mariage à régler sa TDRL.
Grâce à cette pratique, le taux de recouvrement a atteint 91 % en 2017. Et du coup la Commune arrive à la 2e place parmi les 7 communes de Kalabancoro. Il a félicité l’AJDS pour l’initiative tout en rassurant être à la disposition de cette association ainsi que toutes les autres associations de la Commune pour des idées allant dans le sens du développement communal.
Youssouf Kéita, président de l’AJDS, a souligné que depuis quatre ans l’Association s’est lancée dans la sensibilisation de la population sur les atouts que peut apporter le paiement des TDRL.
Les partenaires de l’AJDS (CAD-Mali, Afrik-Pool, CCJS) ont tous apprécié l’initiative. Particulièrement le président de la CAD-Mali s’est dit très fier de cette association.
À signaler que tout au long de cette cérémonie de lancement, la population affluait vers le régisseur pour payer ses taxes.