Après le nord, c’est le centre du pays, précisément la zone de Mopti, qui se trouve embourbée dans une insécurité totale. Dos au mur face à la sécurisation des personnes et leurs biens, le régime IBK a échoué sur tous les plans. Le Président de la République et son gouvernement sont les seuls responsables de la désintégration en cours du pays.
Notre pays, le Mali, ressemble à un navire abandonné à son sort, dont le capitaine continue de déguster ses rêves des fastes du pouvoir. Le pays se désintègre progressivement, même scénario qu’en 2012. Aujourd’hui ce n’est secret pour personne qu’il n’existe d’Autorités publiques (donc d’Etat) pour l’instant que d’une partie de la région de Ségou et Mopti, le district de Bamako, les régions de Sikasso, Koulikoro et Kayes, mais pour combien de temps. Autrement dit une partie de la région de Ségou et une partie de la région de Mopti, et le reste du Nord et Nord-Est échappent au contrôle de l’Etat. Il ne se passe pas un jour si un pan du territoire national ne soit occupé par des conquérants, rebelles déguisés en djihadistes. Y a-t-il une différence dans le cas malien entre djihadistes et rebelles ? Non ils sont les mêmes, répond un notable du nord du Mali. Avant de poursuivre, ‘’mêmes hommes, même combat pour la conquête d’une partie du territoire, même appui que sont certains voisins et vrais faux amis de notre pays, pour ne pas les qualifier d’hypocrites’’.
Les découvertes d’arsenal de guerre par la force Barkane, appartenant au duo rebelles/djihadistes ne tombent pas du ciel. Cet arsenal a traversé des États voisins qu’il convient de qualifier de complaisants, sans langage diplomatique; sinon aucun État n’accepte que des armes étrangères entrent dans son pays même pour le traverser. Le Président de la République et son gouvernement sont seuls responsables de la désintégration en cours du pays. S’agit-il d’un complot dont ils sont les investigateurs sans le savoir ? Nous doutons qu’ils ne comprennent qu’ils ont participé ou favorisé la partition de fait du pays à cause de leur mauvaise gestion. Que reste-t-il à espérer de nos gouvernants actuels ? Ils n’ont aucune solution; s’ils en ont, alors on peut douter de leur bonne foi.
Le Mali dans toutes ses composantes curieusement attend avec une patience incompréhensible le scellé du sort national, pire qu’en 2012. En 2012, l’armée se battait sans moyen. Aujourd’hui l’armée a semble-t-il les moyens, du moins dotée de moyens financier par la loi de programmation militaire. Où sont partis tous les budgets militaires d’équipement depuis 2014.8.000 milliards de dépenses publiques de 2014 à 2017. Résultat le pays s’est effondré davantage qu’avant 2014.IBK devrait tirer leçon de son échec, si l’amour qu’il prononce sur sa langue pour ce pays est sincère. Hollande son compagnon de mandat, constatant son échec et la division que cela a semé dans sa propre famille politique ne s’est-il pas résigné pour l’amour de son pays à ne pas briquer un second mandat ? On appelle cela un courage et la réelle politique. Sa période révolue a été consommée par son échec comme celle d’IBK, que celui-ci s’obstine à ne pas admettre, pour se frayer une sortie honorable en restituant au peuple le mandat à lui confié. Pour le bonheur et l’honneur du Mali, IBK doit renoncer à un second mandat.