Sortis du gouvernement ou ayant perdu des postes de privilèges qu’ils occupaient et pour des raisons dont seul le président et sans doute les cadres des services secrets, savent.
Ces nouveaux adversaires font autant vomir dans les rangs des opposants originels qu’aussi bien du citoyen lambda, pour ce qu’ils avaient été, pour ce qu’ils tentent de devenir aujourd’hui. Seraient
– ils tous sans exception dans ce nouveau rôle s’ils avaient encore été aux côtés du président, dans son gouvernement où dans les fauteuils qu’ils s’étaient offerts avant d’en être vidés ? Voilà, la
question qui revient dans les causeries de la quasi-totalité des maliens, observateurs et analystes politiques ici en tout cas dans la capitale. Mais ils n’en on cure, parce que, peu soucieux du Mali et
piteusement calés sur leurs seuls et uniques intérêts personnels et mercantilistes. Aujourd’hui, comme à l’accoutumée, ils sont candidats sachant bien qu’ils ne seraient capables de rien à l’occasion du
scrutin attendu, même pas la conquête des suffrages de 1% des maliens. Ils sont là à l’affût d’un second tour, prêts à bondir sur le revers de la veste de celui qui aura la chance au cas où, un second tour
interviendra et même pour certains d’entre eux, revenir en arrière encore dans le camp du président Keïta qu’ils venaient d’abandonner.
Ne leur parler surtout pas de honte ou de dignité car, ils vous diront qu’en politique, la vraie intelligence n’en a cure. Aussi et curieusement que cela puisse l’être, ils sont plus optimistes que les
grands candidats opposés à IBK, à savoir Aliou Boubacar Diallo et Soumaïla Cissé, sur la possible défaite du président sortant et si c’était le cas, ils reviendront aux affaires aux côtés du nouveau
promu. Sinon, comment comprendre l’attitude des gens comme Mohamed Aly Bathily, Mamadou Diarra Igor, Me Mountaga Tall, les deux anciens DG de la CMDT que sont Modibo Koné et Kalfa Sanogo ?