Les étudiants de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et de la Faculté de pharmacie (FAPH) ont tenu, le lundi 2 avril 2018, une conférence de presse. Animée par le Secrétaire général du Comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), Abdoulaye Fanta Dansogo, accompagné par ses camarades, avait pour but d’informer les hommes de medias sur la situation qui provoque l’injustice de l’administration de ces facultés.
D’entrée de jeu, le SG Abdoulaye Fanta Dansogo dit qu’il s’agit des difficultés auxquels sont confrontés’ les 26 étudiants aujourd’hui dont 15 maliens et 11 étrangers. Il s’agit de quoi, suivons l’explication du SG Dansogo. « Si nous avons décidé d’appeler la presse c’est parce que nous avons un problème qui nous préoccupe. En effet, après la proclamation des résultats du numerus clausus entachés d’erreurs, l’administration a proposé de faire passer en 2e année 26 étudiants dont 11 étrangers et 15 nationaux. Ces derniers avaient en effet 0,25 de moyenne de moins que le dernier des admis. Pour atténuer la situation, nous avons, après réflexion, accepté cette proposition du Décanat à travers le vice-doyen Ousmane Faye. Cependant, deux mois après et à notre grande surprise, les étudiants en question qui avaient été d’ores et déjà inscrits en 2e année pour certains, ont été sommés par le Décanat de retourner en 1er année. Sous l’ordre cette fois ci du doyen Seydou Doumbia qui estime ne pas être au courant de cette affaire », explique-t-il. A ses dires, le comité AEEM a contacté le Doyen afin qu’il puisse leur édifier sur la situation. Le doyen, indique-t-il, nous a fait savoir qu’il ne peut pas accepter l’admission de ces étudiants car en acceptant de faire passé ces étudiants, ses camarades professeurs vont penser qu’il a le pouvoir de faire passé les étudiants.
Le vice doyen nous a affirmé qu’il y a une commission établie au Rectorat qui avait pris cette décision. Ces propos ont été démentis par le Recteur Pr. Adama Diaman Keita. Selon lui, aucune commission n’a été mise en place à leur niveau encore moins pour prendre cette décision. « C’est un problème interne qui doit se régler par le Décanats », déclare-t-il.
Les conférenciers ont fait une mise en garde, selon eux, si cette situation n’est pas réglée par l’administration il n’y aura pas de cours et qu’ils ont le soutien du Bureau national de la coordination de l’Aeem pour faire cette lutte jusqu’à la satisfaction. Et c’est dans un bref de délai que la grève illimitée sera observée.