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Le ministre Arouna Modibo Touré à la 6ème session du conseil d’administration de l’ANCD : “Il n’est pas admissible que le travail de l’Etat ne soit pas confié à une structure créée, financée et équipée par l’Etat”
Publié le samedi 7 avril 2018  |  Aujourd`hui
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie d`inauguration du siège social de CREATEAM
Bamako, le 16 mai 2017. La Société de téléphonie mobile Orange Mali a procédé à l`inauguration des locaux devant abriter son initiative dénommée Centre Révélateur et Accélérateur de Talents d`Entreprises au Mali (CREATEAM).
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Aujourd’hui, l’Agence nationale de communication pour le développement (Ancd) est confrontée à une véritable concurrence déloyale par la multitude d’agences de communication. C’est pourquoi, l’Agence a revu à la baisse ses objectifs avec la réalisation de 46 productions audiovisuelles contre 75 en 2017. Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a profité de la 6ème session du Conseil d’administration, tenue le 30 mars dernier, pour exprimer tout son soutien à l’Ancd.
Les Administrateurs de l’Agence nationale de communication pour le développement (Ancd) étaient réunis, le 30 mars dernier, pour les travaux de la 6ème session ordinaire du Conseil d’administration. Cette présente session était placée sous la présidence du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, non moins président du Conseil d’administration. Il avait à ses côtés la directrice générale de l’Ancd, Fatim Sidibé, ainsi que les membres du Conseil d’administration.
Il s’agissait d’examiner les documents financiers de l’Agence et l’état d’exécution des résolutions, recommandations et tâches décidées par la dernière session du Conseil d’administration.
Il est nécessaire de rappeler que l’Ancd a été créée pour mettre en œuvre la politique nationale de communication pour le développement, adopté par le gouvernement en mars 2017 avec un Plan d’action. “L’année 2018 est une année électorale comme vous le savez, et qui parle d’élections parle forcément d’information et de communication car la communication contribue dans une très large mesure à l’organisation d’élections apaisées, inclusives, transparentes et crédibles.
C’est à cette mission que s’attèle mon département. Le droit du public à être informé et le devoir du gouvernement à informer sont des principes directeurs de la communication gouvernementale. Heureusement, le gouvernement dispose, à travers l’Ancd, d’un instrument incomparable qui trouve sa légitimité dans les exigences du dialogue, du partage et de l’échange entre les différents acteurs du développement.
Madame la Directrice générale, un premier examen des documents qui sont soumis aux administrateurs fait ressortir que l’Ancd envisage de réaliser, en 2018, 46 productions audiovisuelles contre 75 en 2017. C’est sans doute un sens élevé de la responsabilité et du pragmatisme car il ne sert à rien de programmer des activités que, manifestement, vous ne pourrez réaliser.
Ce pragmatisme va aussi dans le sens des recommandations de la 5ème session du Conseil d’administration, l’an dernier, et qui vous demandait d’élaborer votre budget sur les projections à partir de 2017” a fait savoir le ministre Arouna Modibo Touré.
Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que l’Ancd est confrontée aujourd’hui aux dures réalités de la concurrence déloyale. “Oui, la concurrence est rude dans le secteur de la communication, avec une multitude d’agences de toutes sortes. Des prétendues agences qui raflent les commandes d’Etat qu’ils sous-traitent ensuite avec l’Ancd, structure publique dédiée à la communication. Il est donc temps de faire arrêter cette pratique. A cela s’ajoute une autre réalité du marché de la communication : bon nombre d’institutions internationales ont pour règle de favoriser les privés et ne sollicitent pas, ou très peu, les structures publiques. Quant aux services de l’Etat qui hésitent encore à confier leurs besoins de communication à l’Ancd, nous disons simplement ceci : il n’est pas admissible que le travail de l’Etat ne soit pas confié à une structure de l’Etat, créée par l’Etat, financée par l’Etat, équipée par l’Etat” a laissé entendre Arouna Modibo Touré.
Malgré ces difficultés, l’Agence nationale de communication pour le développement a pu réaliser plus de 100 millions de recettes au cours de l’exercice 2017.
“A la Direction de l’Ancd et à l’ensemble des travailleurs, je demande de vous tenir prêts pour la mise en œuvre de la politique nationale de communication pour le développement et pour les activités de sensibilisation et d’information sur les prochaines échéances électorales” a conclu le président du Conseil d’administration avec beaucoup d’espoirs.
A.B. HAÏDARA

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