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Paysage politique : Triste fin pour un célèbre repris de justice
Publié le lundi 9 avril 2018  |  Azalaï-Express
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’opposition
Bamako, le 23 octobre 2017 l’opposition a tenu une conférence à la maison de la presse
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Est-ce la fin de la comédie du plus célèbre des repris de justice au Mali ? Ras Bath, puisque c’est de lui qu’il s’agit, joue avec le feu en s’aventurant dans l’arène politique.

C’est la disette et la descente aux enfers pour le chroniqueur et tonitruant amuseur de la « rue publique », Youssouf Bathily alias Ras Bath, juriste de son état. Lui qui ne cesse d’enfreindre les lois de la République. C’est pour cette raison qu’il est habituellement présent devant les juges pour « diffamation » ou « incitation à la désobéissance civile ».

Ce pseudo intellectuel est parvenu à gagner la sympathie de la rue publique en s’entourant de badauds et autres ignorants qu’il manipule à sa guise. Tout comme son populiste de père, auréolé par le chant des clameurs, il a perdu le nord. Ras Bath ne parvient plus à faire la différence entre vitesse et précipitation. Tenter par le diable, comme Me Mohamed Aly Bathily, il a décidé d’investir le champ politique. Or, la chose politique n’est pas donnée à tout le monde. Ne devient pas homme politique qui le veut.

Haranguer des foules d’ignorants chauffées à blanc par des mensonges et des calomnies à la solde du plus offrant, Ras Bath est obligé de se chercher un métier, car il vieillit au chômage.

Le chemin le plus court et le plus rapide pour se faire de l’argent, pour lui, c’est se positionner en défenseur des pauvres. En cela, il tient un discours monotone, décousu et sans contenu. Ainsi, chaque semaine, notre vaillant « défenseur de la République » se penche sur des dossiers de paisibles citoyens. Mais à quel prix ? Allez-y demander au PDG de Cissé Technologie.

Ras Bath est le seul chômeur au monde à vivre dans un luxe insolent. Il roule en ‘’Lexus V8’’, il dort sous l’air conditionné et voyage en première classe. Et pourtant, un chômeur est supposé être sans le sou. Comment « un défenseur des pauvres », de surcroit un rasta, peut-il vivre dans les mêmes commodités que ceux qu’il dit dénoncer ?

Il y a forcément un crime non puni quelque part. Trouvez l’erreur ! Car l’incohérence entre le train de vie du repris de justice de rasta et son langage ne souffre d’aucun doute.

C’est cela que beaucoup de ses anciens adeptes ont compris et ont décidé d’aller voir ailleurs. Ce n’est pas Abdoul Niang qui dira le contraire.

Sa cote de popularité en chute libre, comme le témoigne le récent sondage en date du mois de mars sur les activistes au Mali, Ras Bath se retrouve en très mauvaise posture. Alors, il lui faut inventer un scénario pour garder la sympathie de ces sbires et autres déchets de la société. En spécialiste de mise en scène, il a inventé une histoire de tentative d’assassinat contre sa personne. Dans cette histoire tirée par les cheveux et à dormir débout, le diffamateur professionnel qu’il est s’est permis de salir des personnalités de la République qu’il accuse de vouloir attenter à sa vie. Le comble de l’indécence, admettra l’autre.

Ras Bath qui ne fait plus recette sous nos cieux tient vaille que vaille à sauver son gagne pain. Pour éviter que la ‘’petite famille’’ trépasse de faim. Surtout que le juriste chevronné qu’il se veut être a lamentablement échoué au concours national d’accès à la profession d’Avocat en 2017, avec une moyenne de 2 sur 20.

Le neveu du cleptomane Cheick Louis en donneur de leçon

Le ridicule ne tue plus sous nos cieux. En tout cas, pas chez les Bathily, Ras Bath et son père du moins. Cette famille de populistes se dresse en donneur de leçon pour toute la République. C’est quand même bizarre de la part du neveu du tristement célèbre Cheick Louis et de Toukoto Ly et non moins cousin de Moussa Mara.

Des révolutionnaires, l’Afrique et le monde en connait. Ernesto Ché Guevara, Tomas Isidor Sankara, le Balai citoyen du Burkina ou encore ‘’le Mouvement Y’EN A MARRE’’ du Sénégal, etc. Aucun de ces révolutionnaires n’a opté pour le luxe. Mais, notre fameux Ras Bath, qui clame sa « tigritude », en est, lui, friand. Les grosses voitures, les lunettes de marques, les belles maisons et quoi d’autres encore.

Les chemins de l’enfer

Ras Bath sans, gène et sans honte aucune, veut être le faiseur de roi avec son mouvement fantôme qui ne mobilise plus. Non ! Vous ne rêvez point. Le serpent (selon son père) qui a été incapable de faire l’unanimité au sein des mouvements rasta du Mali veut faire élire le futur président du pays. Le comble de l’ironie. «Avec quels moyens », se demande l’autre.

Parcourant le monde aux frais d’ignorants acquis à sa cause pour pourfendre, diffamer et calomnier des honnêtes citoyens, Ras Bath oublie peut être que bon nombre de ces gens sont plus cleans que son paternel de Mohamed Aly. Ce dernier traine encore des casseroles dont le bruit est assourdissant.

Ras Bath père et fils sont les seuls qui ne les voient pas et ne les entendent pas. C’est avec ce passif hanté qu’ils veulent faire de la politique. Un adage de chez nous rapporte que «les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions». Nous voilà à l’épreuve de la montée de l’arbre. Rassurez-vous donc de la solidité des fonds de vos pantalons, chers Bathily père et fils.

Nous y reviendrons !

Dieu veille !

Harber MAIGA
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