son 26ème anniversaire couplé avec les festivités du 08 Mars et celles de l’avènement de la démocratie pluraliste dans notre pays sous les thématiques « femmes trait d’union pour la reconstruction du tissu national, la CAFO, un espace, une chance pour les femmes du Mali », « femmes unies et solidaires forces motrices pour la cohésion sociale, la paix et le développement durable ». C’était le lundi 26mars dans l’après midi au Palais des Sports Salamatou Maïga, sous la présidence de Mme Dembélé Oulématou Sow, présidente active de la CAFO en présence du parrain de cet évènement, l’honorable Moussa Diarra et de nombreux invités de marque.
Première véritable activité du nouveau bureau de la CAFO, cette manifestation a été un véritable succès. Cela en termes de mobilisation et des symboliques sous laquelle elle fut placée. Ces symboliques sont de trois ordres : le 26ème anniversaire de la Cafo, la célébration du 08 mars et le 27ème anniversaire de l’avènement de la démocratie dans notre pays.
Sous les thèmes, « femmes trait d’union pour la reconstruction du tissu national, la CAFO, un espace, une chance pour les femmes du Mali », « femmes unies et solidaires forces motrices pour la cohésion sociale, la paix et le développement durable », Mme Dembélé Oulématou Sow en sa qualité de présidente de la CAFO, a réussi à véhiculer le message de toutes les femmes du Mali.
D’entrée de jeu, elle dira que la femme a toujours joué un rôle éminemment important pour la stabilité, l’épanouissement et la pérennité de la société. En un mot, elle fut au cœur de toutes les alliances et les compromis intercommunautaires.
« C’est pourquoi ce sont elles qui sont les mieux aptes à la mission de la reconstruction du tissu national, celle de la consolidation de l’unité nationale » a déclaré la présidente de la CAFO. Et de rappeler que la femme, par ses rapports avec les autres, par sa position très souvent médiane et par sa bienséance est celle qui peut attendre les cœurs et apaiser les conflits.
Sur un tout autre plan, la présidente de la CAFO a développé les méfaits des conflits sur les femmes. Et d’indiquer dans un langage clair que la femme subi de nombreuses injustices dans la société, aux niveaux des services sociaux de base ,de l’acquisition de l’emploi, dans le traitement salarial, sur le domaine du foncier ,de la représentativité ,des interdits sociaux et autres.
La femme rurale d’après elle, sombre dans une précarité sans précédent, loin des services de vulgarisation et l’accès à l’équipement et au crédit. La jeune fille demeure très exposée, selon elle, à la déscolarisation et voit son horizon incertain, tout comme l’épouse reste exposée aux affres de la tradition, à la discrimination et aux violences conjugales qui dégénèrent très souvent malheureusement en drame.
« Dans le cadre de la crise survenue au Mali, on constate une augmentation importante non seulement du nombre mais aussi de la gravité des violences faites aux femmes au cours de ces dernières années dans le centre tout comme au Nord » a-t-elle dit.
En outre, elle a signalé que les femmes ont besoin d’être protégées, accompagnées, ecoutées et associées à tous les processus nationaux et ce, à leur juste valeur. Face à tout cela, les femmes du Mali, pour la présidente de la CAFO, comptent sur leurs autorités et l’Etat, afin que ce dernier puisse jouer pleinement son rôle régalien pour leur garantir les droits et libertés.
Elle a lancé un appel a l’endroit de toutes les femmes à se donner la main, à s’organiser et travailler pour leurs droits, afin qu’elles puissent s’épanouir pleinement dans la société.