Un nouveau parti politique dénommé le Parti pour le renouveau et le développement (PRD) vient d’être mis sur les fonts baptismaux. L’annonce a été faite lors d’un cocktail offert par le parti à son siège sis à Lafiabougou dans la Commune IV du district de Bamako. C’était sous la houlette de la présidente du parti, Mme Assétou Sangaré en présence de nombreuses hautes personnalités. Ce parti compte participer à toutes les élections dans un Mali apaisé et prospère.
Selon la présidente, Assétou Sangaré, le cocktail de fin d’année est un espace de rencontre et d’échanges avec le monde de la presse initié par sa modeste personne depuis 2007, c’est-à-dire tout au long de sa jeune carrière politique.
Et d’ajouter que le PRD vient juste d’avoir reçu son récépissé le 22 février 2018. Donc, ce cocktail était le premier pas du nouveau parti sur la scène politique.
A ses dires, à travers le renouveau que le PRD veut incarner, au-delà de nos valeurs républicaines et démocrates, il s’agira d’orienter les politiques et le pouvoir public vers un renouveau de gouvernance, des systèmes axés sur l’efficacité dans l’obtention de l’objectif assigné. Bref, de façon générale, il sera question de se démarquer des insuffisances cumulées qui ont conduit à la crise actuelle de notre pays.
La vision stratégique, a-t-elle poursuit, est d’informer, sensibiliser et former le citoyen malien, de le modéliser et de l’amener à prendre soi-même son destin en main sans aucune influence négative mais avec beaucoup de discernement et de lucidité. Car, selon Assétou, sans les ressources humaines à hauteur de souhait, placées aux responsabilités par la population, tout projet de développement est voué à l’échec.
Les élections générales qui s’annoncent sont une forte occasion de faire valoir cette vision. Le PRD, pour elle, est en consultation avec la base, les militants, ses personnes ressources, les groupements de femmes et de jeunes. Certains membres du parti ont répondu présent à leur invitation pour le cocktail, il s’agit notamment Yanfolila, Kolondiéba, Ségou, les six communes de Bamako.
Pour la présidente Sangaré, d’ici l’ouverture de la campagne présidentielle prochaine, il sera décidé de continuer dans la même dynamique de la Convention de la majorité présidentielle (CMP), dans le sens de la consolidation des acquis et d’une plus grande stabilité sociale sur toute l’étendue du territoire sans aucune distinction.