Avec la découverte le vendredi 6 avril d’une quantité importante d’explosifs dans un domicile privé à Magnambougou, on est désormais sur le point de démanteler des complices du jihadiste malien, Amadou Kouffa, à Bamako.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ces explosifs, initialement destinés à un site minier, étaient en réalité destinés à de présumés jihadistes. Des révélations qui ont été faites par un détenteur des explosifs.
Le vendredi 6 avril dans l’après-midi, les populations et les passants ont été alertés par une détonation entendue dans une maison à Magnambougou. Alertés, les policiers ont vite encerclé les lieux et rapidement découvert une importante quantité d’explosifs avant de procéder à l’arrestation d’un suspect.
Très rapidement, l’enquête a progressé et permis de découvrir qu’à l’origine, ces explosifs étaient destinés à être utilisés sur des sites miniers. Mais après des investigations plus poussées, selon une source sécuritaire locale, un lien a été fait entre cette découverte et les groupes armés radicaux qui prônent un extrémisme violent. “Des indices montrent que le Front de libération du Macina (FLM) du prédicateur radical Amadou Koufa était en lien avec un des détenteurs du matériel”, a expliqué une source à nos confrères de RFI.
Nos confrères rapportent aussi qu’un autre suspect terroriste, arrêté dans le cadre d’une autre affaire, aurait déjà donné des informations pour faire évoluer l’enquête ouverte après la découverte des explosifs. Il aurait souligné la présence de nombreux complices à Bamako du chef du FLM qui a fait allégeance à Iyad Ag Ghali, un chef jihadiste du Nord en lien direct avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).