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L’Indépendant N° 3258 du 17/5/2013

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Dramane Dembélé répond à ses détracteurs : « Bien de chefs d’Etat sont arrivés à la fonction suprême sans jamais avoir siégé dans un gouvernement »
Publié le samedi 18 mai 2013  |  L’Indépendant


© aBamako.com par A S
Dramane Dembele, candidat de l`Adema-Pasj.
Bamako, le 10 avril 2013 au siège du parti. Le consultant minier Dramane Dembélé a été choisi par la commission de bons offices mise sur pied par l`Adema pour représenter ce parti lors des présidentielles à venir.


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Ils sont nombreux les observateurs et autres adversaires politiques du candidat de l’ADEMA-PASJ, Dramane Dembélé, à affirmer haut et fort que cet ingénieur minier de 46 ans n’a pas l’expérience qu’il faut pour diriger le Mali. Dra, comme l’appellent affectueusement ses amis, ne s’émeut point de ces critiques. Pour lui, de nombreux dirigeants sont arrivés aux affaires sans avoir été ministre ou occupé une haute fonction dans le cercle du pouvoir.

Dans une déclaration, intitulée « mon ambition pour le Mali « , qu’il vient de rendre publique, le candidat de l’ADEMA rassure ses compatriotes. « Luiz Inacio Lula da Silva, président de la République fédérative du Brésil, entre 2002 et 2011, était syndicaliste. Il est entré dans l’histoire en tant que président pour avoir réussi des exploits, comme extirper de l’absolue pauvreté, en l’espace de deux mandats, des millions de ses compatriotes. François Hollande et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault dirigent aujourd’hui la France, sans avoir jamais été ministre dans le passé « , souligne Dramane Dembélé.
Il invite alors les Maliens à se débarrasser des idées reçues et à regarder ce qui se passe au-delà de nos frontières. Il prend exemple sur l’Afrique anglophone où, depuis une décennie, nombre de chefs d’Etat sont arrivés à la fonction suprême sans jamais avoir siégé dans un gouvernement.
La direction d’un Etat, précise Dra, ne s’apprend pas à l’école. Il s’agit d’un art qui se perfectionne avec le temps. Exercer cette charge dans le contexte actuel exige, selon lui, que le titulaire du poste soit suffisamment jeune pour se consacrer totalement avec toute son énergie aux lourdes responsabilités qui sont les siennes. « Affirmer, de manière péremptoire comme le font certains, que je ne suis pas un »professionnel » ne me parait pas plus pertinent. Parler comme cela, c’est oublier où nous a mené la gestion des »professionnels » de la politique en Afrique et dans le reste du monde « , ironise-t-il.
Et M. Dembélé de rappeler à ses détracteurs que l’ADEMA, qui est unie derrière lui, malgré quelques départs, qui met toute sa machine électorale à sa disposition, a montré entre 1992 et 2002, qu’elle sait tenir les rênes du pays.
Pour Dramane Dembélé, accepter que la prochaine élection présidentielle ne doit se jouer qu’entre ceux qui ont déjà eu à exercer des responsabilités étatiques, c’est nier les inévitables évolutions d’un monde qui se renouvelle. « C’est accepter l’idée que dans le Mali du temps présent, le temps s’est figé, que l’avenir est déjà tracé, que toute réforme est impossible « .
Dra se veut un progressiste. S’engager pour demain, estime-t-il, est son devoir et celui de son parti rien que pour le Mali et les Maliens auxquels il recommande l’espoir, malgré la grave crise du moment.
Aux populations du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et de la diaspora, le candidat du parti de l’abeille assure son engagement à se battre pour un mieux-être. « Il n’y a pas d’indépendance nationale sans autonomie militaire « , assure-t-il.

Bruno D SEGBEDJI

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