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Association de Santé Communautaire de Boulkassombougou : Le Maire de la commune I impose la belle sœur de la première dame à la tête de la structure sanitaire
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  Le Républicain
La
© aBamako.com par FS
La population de Daoudabougou a nettoyé la cour de l`école et le CSCOM.
Le CDQ, la CNJ, la CAFO, la Cheferie et les GIE ont organisé une journée citoyenne le Dimanche 19 Février 2017.
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L’assemblée générale de l’Association de Santé Communautaire de Boulkassoumbougou 1 (ASACO-BOUL 1) qui s’est transformée à un simulacre d’élection remportée par Mme Maiga Oumou Ba, s’est déroulée dans une atmosphère électrique le samedi 07 Avril 2018. Le représentant du chef de quartier, l’ancien président de l’ASACO-Boul 1 et les membres de son bureau, qui ont préféré quitté les lieux, traitent de hold-up électoral l’élection de la nouvelle présidente qui n’est autre que la belle sœur de la première dame Aba Maiga. Les contestataires ont décidé de porter plainte devant les tribunaux. Un feuilleton juridique sera donc bientôt ouvert au niveau du tribunal de la commune I.

Placée sous la présidence du maire de la commune I Mamadou B Keita et en présence du représentant de la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire (FENASCOM) Djibril Diallo, des représentants du Centre de sante de référence de la commune I et du service social, l’assemblée générale de l’Association de Santé Communautaire de Boulkassoumbougou 1 s’est déroulée dans une ambiance électrique et surchauffée. L’assemblée, qui était convoquée juste pour présenter le bureau consensuel mis en place, a tourné à l’élection. Lors de l’Assemblée, la lecture du bureau consensuel avec comme président Me Filifing Dembélé et Mme Maïga Oumou Ba comme vice présidente a fait l’objet de contestation de la part des sympathisants de cette dernière.

Djibril Diallo et les représentants du service social et du CSEREF qui étaient unanimes que le quorum n’était pas atteint -donc impossible de tenir une élection- ont finalement cédé face aux agissements du 5eme adjoint au maire de la commune I Cheick Oumar Berthé qui a dit qu’ils ne bougeront pas sans avoir confié les rênes de l’ASACO à un nouveau chef. Les partisans de l’ancien président et le chef du quartier, qui ont préféré quitté les lieux, crient à un hold-up électoral et accusent le maire de la commune I d’avoir imposé la belle sœur de la première dame comme présidente d’un centre alors qu’elle ne réside pas dans l’un des trois secteurs de l’aire de santé du centre et ne possède pas non plus la carte de membre.

Le maire de la commune I Mamadou F Keita, dans ses propos liminaires, avait fait savoir que la politique n’a pas sa place dans les centres de santé et que sa présence n’à rien avoir avec la politique. Il a mentionné que c’est par ce qu’il se souci de la santé des membres de sa commune qu’il a effectué le déplacement et qu’il soutiendra le nouveau bureau qui sera élu. A l’endroit des jeunes qui contestaient l’élection de la nouvelle présidente qui, selon eux, n’a pas été faite dans les règles de l’art, le maire Keita a dit : « je suis le IBK de la commune I et les jeunes qui s’hasarderont à troubler l’ordre dans ma commune me trouveront sur leur chemin ».

La contestée nouvelle présidente Mme Maiga Oumou Ba a affirmé qu’elle et son équipe donneront un nouveau visage à l’ASACO-Boul1. Le président sortant Me Filifing Dembélé qui n’a pas assisté à l’élection a fait savoir qu’après plusieurs tentatives infructueux de la mairie d’imposer la belle sœur de la première dame comme présidente, ils avaient décidé ensemble de mettre en place un bureau consensuel qui devrait être présenté aux populations et non à un vote raison qui a poussé le chef de quartier à quitter les lieux.

Il a signalé qu’ils porteront plainte devant le tribunal de la commune afin que force revienne à la loi. Selon lui, le bureau de la nouvelle présidente est constitué des jeunes sans emploi du RPM qui veulent juste venir pour vider les caisses de l’ASACO-Boul 1. « On ne va pas les laisser détruire ce que nous avons construit depuis des années. » Comment une femme qui ne se soigne même pas au Mali peut postuler pour la présidence d’une Association de santé communautaire dont elle ne possède pas la carte de membre ?, s’interrogent des jeunes du quartier. Les contestataires ont décidé de porter plainte devant les tribunaux.

Affaire à suivre…

Moussa Samba Diallo
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