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Présidentielle-2018 : Des candidats issus des rangs des ex-rebelles
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  L’Indicateur Renouveau
Les
© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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L’ex-rébellion est fortement intéressée par le fauteuil présidentiel. Que ce soit une candidature interne ou externe, les ex-rebelles veulent avoir leur mot à dire dans la gestion du pays.

En 2013, à la faveur des élections présidentielles, la rébellion avait appelé à voter IBK. En 2018, la donne va changer, si l’on croit les informations qui filtrent de l’ex-rébellion.

Depuis quelques jours, la question mobilise tant du côté des groupes signataires de l’accord mais aussi dans les rangs des mouvements créés après la signature de l’accord. L’idée est d’aligner soit un candidat consensuel au sein des groupes armés ou donner des consignes de vote pour un candidat à l’externe.

La question n’a pas totalement tranchée dans la mesure où une grande rencontre est prévue les jours à venir pour décider de la conduite à tenir lors de ces élections. Ici, ce sont les Mouvements de l’entente qui veulent se positionner. Même si la démarche paraît différente de celle en gestation dans les autres groupes, elle met en selle les objectifs assignés dans l’accord préliminaire de Ouagadougou.

Pour beaucoup d’acteurs de l’ex-rébellion, il faut faire vite et certains parlent avec insistance d’un partage du pouvoir qui aurait pu être effectif avec l’accord. Pour se faire entendre, une bonne partie de l’ex-rébellion tranche en faveur d’un candidat désigné dans les groupes armés. Cependant, il est difficile de penser que la Plateforme accepte de se mettre dans la même posture que la Coordination.

Qu’est-ce qui va se passer avec l’alignement d’un candidat issu de l’ex-rébellion ? Beaucoup de choses et surtout une surprise dans la mesure où il est impensable que cette hypothèse puisse avoir l’assentiment de l’opinion nationale.

Déjà, un ancien député devenu rebelle, Mohamed Ag Assaley, avait annoncé sa décision d’être candidat à la prochaine présidentielle. A-t-il la caution de ses camarades des groupes ? Non ! Certains voient un lui un plaisantin qui ne travaille que pour ses intérêts.

Il est évident que la volonté d’avoir un représentant au niveau décisionnel national est fortement souhaitée au sein des groupes armés mais il y a toujours des blocages. Une telle ambition passe par sa participation à la présidentielle du 29 juillet.

A. M. C.
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