Un adage très célèbre dit ceci : “Les mêmes causes produisent les mêmes effets”. Nous nous sommes tus pendant longtemps, nous avons été victimes d’une dictature de 23 ans, les acteurs de la démocratie ont cherché le pouvoir pour leur confort personnel, laissant le pays dans la mouise et la léthargie. Le Mali reste l’un des pays les plus pauvres au monde. Nous sommes en retard dans tous les domaines.
Hôpitaux et Cscom délabrés, état désastreux des routes et voies publiques, conditions de vie lamentable des populations, et l’Etat n’arrive même pas à assurer le minimum vital aux populations comme l’eau et l’électricité.
Certains leaders politiques et religieux profitent du désespoir du peuple pour se remplir les poches. Allons-nous continuer à vivre comme des hommes de cavernes en 2018 ? Le développement, la modernité, l’industrialisation, l’accès aux services élémentaires de base sont-ils devenus inaccessibles aux Maliens ?
La population crève sous la poussière et la chaleur pendant que les dirigeants profitent des privilèges de l’Etat. Ils sont blanchis et nourris par nos impôts et nos taxes. Voulez-vous que nous restons coupables de notre silence ? Non, non, non ! Cette époque est révolue. Nous nous tairons une fois qu’on nous aura enterrés.
Nous ne laisserons personne se moquer de nous. IBK ou pas IBK, le futur président du Mali doit savoir qu’il aura du pain sur la planche, car nos droits, nous allons les arracher de gré ou de force. Quand nos dirigeants nous respecteront en tant que peuple responsable et mature, nous amorcerons véritablement le chemin du développement. En attendant, nous sommes dans la merde la plus totale.