La Convergence Patriotique pour le Changement au Mali (CPC Mali Ko) a lancé l’appel patriotique au candidat, Clément Mahamadou Dembélé, enseignant, chercheur et Directeur général du groupe EUROPA, basé en France. C’était, dimanche dernier, au stade de Korofina-nord. Plusieurs personnalités politiques, dont Modibo Sidibé, président des FARES et Mountaga Tall, président du CNID ont assisté à l’évènement.
Après les prestations d’artistes et le message du Collectif des chefs de quartiers de la commune I, le Collectif des jeunes de la CPC Mali Ko a lu son discours. Les jeunes ont fait des témoignages et rappelé le parcours du professeur Clément Mahamadou Dembélé, fondateur de l’Application mobile pédagogique « APPLITUDE » et décrit plusieurs de ses actes de bienfaisance. Ils ont confirmé leur adhésion à ses idéaux. Mamadou Makandji, l’un des responsables de la CPC Mali Ko a procédé à l’appel au candidat : « Nous demandons au professeur Clément Mahamadou Dembélé d’être la lumière, le savoir, l’éclat d’avenir, pour le Mali, en acceptant d’être candidat à l’élection présidentielle 2018 pour redonner espoir au peuple malien tout entier. »
Clément-Mahamadou
Clément Mahamadou Dembélé a remercié l’ensemble du peuple malien, les chefs traditionnels, l’ensemble des membres de la CPC Mali Ko. Il a rappelé la proclamation de l’indépendance du Mali par l’ancien président Modibo Kéita.
Il a aussi rendu hommage à Mamadou Gologo, Amadou Djicoro, Seydou Badian… Il a fait cité les vertus de la culture du Mali.
La révolution de mars 1991 a consacré la démocratie, le multipartisme et donné l’espoir aux Maliens, a-t-il dit. « Certains acteurs de la révolution se sont battus. Le temps est venu de leur dire merci, » a-t-il souligné. Pourtant, a-t-il déclaré, « force est de reconnaitre que 2/3 de notre territoire ne sont pas sécurisés, que l’école malienne ne marche pas, qu’il y a pénurie d’eau, pas d’autosuffisance alimentaire et pas de routes. Le taux de chômage « frappe » la jeunesse, les enfants sont jetés dans la mer, parqués en Libye, chassés en Espagne comme des rats. » L’Etat doit apporter les réponses à ces fléaux.
Il a mis l’accent sur l’union pour bâtir notre pays, à partir d’un projet de société viable. Selon lui, on ne peut pas construire le Mali sans les Maliens.
Il ne se construit pas, non plus, à Koulouba, a-t-il assuré. Pour lui, le temps du changement est arrivé, pour qu’on puisse se sentir dans un pays de justice, avec un bon pouvoir d’achat. Il a affirmé qu’il faut des réformes dans le système de l’éducation et de la santé. Il faut permettre, a-t-il soutenu, à chaque Malien de vivre dans la paix et dans un Mali d’avenir. Il a indiqué : « Je réponds oui ! Je suis candidat, j’accepte cette responsabilité, je déclare ma candidature ici. » Il veut porter les voix, depuis Taoudénit jusqu’à Kayes, pour un Mali riche et rompre avec la vielle méthode du mensonge et de la corruption. Il a martelé qu’il est le candidat des jeunes, des paysans, des commerçants, des magistrats, des fonctionnaires, des enseignants, des vieux, des enfants, des femmes, bref, du peuple… pour bâtir un Mali qui reconnait le travail. Il nous reste 3 mois pour qu’on s’unisse et montre que le Mali est un grand pays, un pays de dignité et de grandeur, a-t-il dit. Il a demandé aux aînés d’accompagner les jeunes pour apporter le changement. Il n’est pas le candidat de la rupture, car, l’heure est venue de s’unir.
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