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Mali : France et USA veulent sanctionner les opposants à la paix, la Russie avertit -
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  tsa-algerie.com
Vladmir
© AFP par YURI KOCHETKOV
Vladmir Poutine
Vladmir Poutine, Président de la Fédération de Russie
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L’ONU va entreprendre prochainement d’identifier les Maliens qui font obstruction à la paix dans leur pays en vue de leur imposer des sanctions, ont affirmé mercredi la France et les Etats-Unis, mais la Russie a mis en garde contre toute précipitation.

“Les retards conséquents” dans l’application de l’accord de paix de 2015 “nous conduisent à devoir aller plus loin”, a résumé l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le Mali.


“Aucun progrès substantiel n’a été réalisé dans l’application de l’accord et nous souhaitons travailler avec nos partenaires pour identifier les responsables et prendre les mesures qui s’imposent”, a abondé Amy Tachco, diplomate américaine, en évoquant la perspective de sanctions.

“La France engagera avec ses partenaires dès les prochaines semaines (…) un travail visant à identifier ceux qui font obstruction à la mise en oeuvre de l’accord de paix”, a précisé M. Delattre.

L’objectif est de viser “dans un premier temps une série de responsables qui nuisent à l’application de l’accord sur le terrain, notamment par leur collusion avec des groupes terroristes ou des activités de trafic”, a indiqué le diplomate français.

“L’utilisation directe de sanctions doit être une mesure de dernier recours”, a rétorqué l’ambassadeur russe adjoint à l’ONU, Dimitri Polyanski, mettant en garde contre toute “hâte” à cet égard qui serait, selon lui, contreproductive.

“Il est de l’intérêt des parties maliennes d’appliquer l’accord de paix” et “le maintien de la sécurité est prioritaire”, a-t-il dit.

Comme son homologue de Bolivie, le diplomate russe a jugé que le “chaos” au Sahel était la suite de l’intervention militaire occidentale menée en 2011 en Libye à l’initiative de la France et des Etats-Unis et qui a conduit au renversement de Mouammar Kadhafi.

Présent au Conseil de sécurité mercredi, le ministre malien des Affaires étrangères Tieman Hubert Coulibaly a défendu l’action de son gouvernement, assurant que “les petits pas” accomplis pour “rétablir la confiance entre les acteurs” étaient “des pas sûrs”.
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