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Mali: l’ONU demande au Canada d’accélérer le déploiement de ses hélicoptères
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  tv
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© aBamako.com par Momo
Ouverture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 27 mars 2017 le président IBK préside la Conférence d’entente nationale au palais de la culture
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L'émissaire de l'ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif, a demandé mercredi au Canada d'accélérer le déploiement des hélicoptères promis à sa force de paix Minusma afin qu'il n'y ait pas de «trou» avec le départ en juin des engins allemands qu'ils sont censés remplacer.

Le Canada a promis de nous fournir «six hélicoptères» alors que «notre déficit d'appareils est de 12», a-t-il précisé lors d'une rencontre avec des médias à l'ONU à New York. «Nous manquons d'hélicoptères de transport, de combat», a rappelé le responsable de la Minusma.

Cette force comprend quelque 13 000 militaires et policiers.

L'aide canadienne «ne comble pas tous les déficits», a insisté Mahamat Saleh Annadif. Le Canada nous promet ses hélicoptères pour août, mais «on les veut pour juin», lors du départ du Mali des hélicoptères allemands qu'ils doivent remplacer, a expliqué le responsable. Il y a des discussions avec le Canada et l'Allemagne pour éviter «un trou».



Interrogé sur le besoin exprimé il y a un an par l'ONU d'une force de réaction rapide au sein de la Minusma, l'émissaire onusien a indiqué que le sujet était toujours en discussions avec Ottawa qui pourrait y participer. «Nous sommes preneurs», mais «on n'a pas encore de réponse» du Canada, a-t-il dit.

Des discussions sont en cours sur le même sujet avec le Sénégal, a aussi précisé le responsable de l'ONU.

Interrogé sur l'étiquette collée à la Minusma de mission la plus meurtrière de l'ONU (une centaine de morts parmi les Casques bleus depuis leur déploiement en juillet 2013), Mahamat Saleh Annadif a répondu que des progrès avaient été faits pour minimiser les risques.

Trois compagnies égyptiennes et une compagnie sri-lankaise «sont outillées, entraînées» pour escorter les convois, avec des blindés en tête et en queue, et des compétences en déminage, a-t-il dit. Les contingents de Casques bleus ont aussi été sensibilisés aux dangers des mines sur les grands axes, a-t-il précisé.

La Minusma «est une mission de paix agissant dans un environnement qui n'est pas de paix», a rappelé le responsable onusien.
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