Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Choguel Kokalla Maiga sur le plateau d’Africable : « Notre soutien à IBK n’est conditionné à l’obtention d’un poste ministériel»
Publié le jeudi 12 avril 2018  |  Le 22 Septembre
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier sur la stratégie de la communication gouvernementale.
Bamako, le 10 mars 2015 au CICB. Le ministre de l`Economie Numérique, de l`Information et de la Communication, M. Choguel Kokala MAIGA a ouvert un atelier de 3 jours sur la stratégie de la communication gouvernementale.
Comment


Le président du parti Mouvement Patriotique pour le République était l’invité de l’émission politique ’’Politik sur la chaine Africable Télévision, le dimanche 8 avril dernier. Sur ce plateau, Dr Choguel Kokalla Maiga a passé en revue plusieurs questions relatives, entre autres, à l’état de santé de son parti, l’appartenance de son parti (MPR) à la CMP ; l’organisation de la présidentielle de 2018 ; des perspectives de sortie de crise de notre pays et surtout du silence dans lequel il se refugie depuis sa sortie du gouvernement.





Tout de blanc vêtu et coiffé d’un chapeau blanc, le Tigre en chef a répondu pendant plus d’une heure d’horloge, avec la sérénité habituelle qui le caractérise, aux questions du journaliste.

Interrogé sur son silence sur la gestion du pouvoir, le président de MPR a avancé plusieurs raisons. D’abord, il explique qu’il n’est pas bon aux yeux de l’opinion publique de « critiquer l’équipe à laquelle on n’a participé. Ça ne donne pas une bonne impression auprès de l’opinion publique…c’est parce qu’on vous a sorti que vous avez parlé » argue-t-il.

Comme deuxième argument, le Tigre en chef souligne que sur les désaccords avec le gouvernement, on n’est jamais sûr d’avoir à cent pour cent raison, c’est le temps qui tranche souvent. Et la troisième raison évoquée par Choguel est de ne pas donner l’image d’un parti qui réagit de façon « épidermique». Dans son argumentation, il va plus loin en soulignant que son parti n’à jamais passé un contrat de partage de gâteau avec le président IBK. « Nous avons décidé de soutenir le Président Ibrahim Boubacar Keita au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2013, sans condition, donc pas contre un portefeuille de ministre ».

Il avance même qu’ils ont été dans d’autres gouvernements avant l’arrivée d’IBK au pouvoir et qu’ils ont toujours soutenu son action. Comme autre explication, le président Choguel Kokalla Maiga indique que le parti s’est donné le temps de la réflexion pour bien analysé la situation politique afin d’être prêt pour 2018. « La grande difficulté des partis dans notre pays, c’est qu’ils sont plus des machines électorales que des structures de réflexion stratégiques, des structures de conception pour faires des propositions aux maliens ‘’j’ai donc consacré ces deux années à réfléchir sur la situation du Mali dans son ensemble. On en parlera. Cette réflexion a fait l’objet d’un écrit que je publierai au mois de mai ».

Au cours de cet entretien, plusieurs autres sujets ont été abordés, sur lesquels, Choguel K. Maiga a donné le point de vue de son parti. C’est le cas notamment de la tenue de l’élection présidentielle de juillet 2018 ; de sa gestion de l’AMRRP et bien d’autres choses. Sur le premier, Choguel Kokalla Maiga dit n’être pas être favorable à la tenue du scrutin. Pour lui, sa tenue ne constitue pas aujourd’hui une priorité pour le Mali. « On ne fait pas d’élection pour le simple plaisir de le faire » a-t-il précisé. Car même si on élit un autre président qui qu’il soit, il sera confronté à la même situation. Autant trouver la solution dès maintenant, précise-t-il.

Partisan de la théorie du complot, le Tigre en chef pense qu’il y’a un complot ourdi contre le Mali. « Les Maliens doivent se parler sur le devenir du pays. IBK a été empêché de travailler et a été fragilisé auprès de l’opinion », a-t-il affirmé.

Sur les soupçons de malversation de sa gestion de l’AMRTP, le Tigre en chef dénonce une machination «orchestrée par ses détracteurs». « On a envoyé six missions d’inspection d’Etat à l’Agence, pendant que j’étais ministre. Rien n’a été prouvé. Les rapports sont déposés sur la table du Premier ministre et se retrouvent deux ans après dans la presse », soutient-il. Avant d’enfoncer le clou en affirmant qu’il a été victime d’un terrorisme administratif.

Mohamed Naman Keita

Commentaires