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PCA-GIRE : Pour une meilleure qualité de l’eau au Mali
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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Le Programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-Gire) a organisé, le jeudi 12 avril 2018, à l’hôtel Maeva de Bamako, un atelier sur la qualité de l’eau de surface au Mali. L’objectif de cet atelier était de réfléchir sur la problématique de la pollution des fleuves au Mali en identifiant les grands pollueurs et les solutions innovantes permettant d’améliorer la qualité de l’eau de surface au Mali.

La cérémonie d’ouverture était présidée par, Amadou Diallo, conseiller technique au ministère de l’Energie et de l’Eau, en présence de l’ambassadeur des Pays-Bas au Mali, Jolke Oppewal, et de Mme Cissé Youma Coulibaly, coordonnatrice du PCA-Gire.

Les principaux cours d’eau et leurs affluents sont soumis à diverses sources de pression exacerbant le phénomène de pollution des eaux de surface au Mali. Il s’agit, entre autres, des déchets organiques humains et animaux (eaux usées domestiques, eaux usées d’activités artisanales, eaux des abattoirs, eaux de dragues), des engrais chimiques et organiques, des produits phytosanitaires et des rejets ou effluents industriels souvent non contrôlés au niveau des centres urbains.

En 2017, dans le cadre de la stratégie nationale de suivi évaluation des ressources en eau, le Laboratoire national de l’eau, Wetlands International et la direction nationale de l’hydraulique ont effectué deux campagnes de prélèvement et d’analyse d’échantillons d’eau de surface pendant les périodes d’étiage et de crue sur 78 points sur toute l’étendue du territoire national.

Par ailleurs l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN) et Akvo ont mis en œuvre un projet de suivi de la qualité de l’eau de surface à Bamako avec des outils tels qu’Akvo Caddisfly et les drones sous-marins, qui permettent de mesurer la qualité de l’eau à l’aide de Smartphone.

Cet atelier a permis aux participants d’échanger sur les principes d’un réseau de prélèvement d’eau, de présenter de façon détaillée la méthode adoptée, de partager et discuter les résultats des analyses sur la qualité de l’eau, d’identifier les différentes stratégies pour réduire la pollution, en particulier celle des grands pollueurs.

S. E. Jolke Oppewal, ambassadeur des Pays-Bas au Mali, a salué la tenue de cet atelier et souligné son importance pour la gestion intégrée des ressources en eau. “Je pense que c’est très important pour nous qui sommes les partenaires du Mali dans le domaine de l’eau. Nous travaillons ensemble sur la gestion intégrée des ressources en eau qui sont vitales pour tout le monde au Mali. Comment peut-on faire la gestion intégrée, si on n’a pas les données sur la qualité et la quantité de l’eau ? Alors la politique et tous les débats sur l’utilisation de l’eau doivent se baser sur des faits. On est très content de cette initiative prise par le ministère de l’Energie et de l’Eau il y a deux ans pour avoir des informations sur la qualité de l’eau. Une fois qu’on a ces informations, c’est facile de prendre des décisions, de définir des politiques et d’avoir des discussions entre les différents usagers de l’eau”, déclarera-t-il.

Pour Amadou Diallo, conseiller technique au ministère de l’Energie et de l’Eau, à l’issue de ces travaux les acteurs de l’eau seront mieux informés sur la problématique de la qualité de l’eau au Mali, et des réflexions seront menées pour apporter des solutions idoines aux difficultés rencontrées. Il a aussi réitéré la reconnaissance et la gratitude du gouvernement du Mali aux Royaumes de Suède et des Pays -Bas pour leur appui constant à la mise en œuvre de la GIRE au Mali.

Ousmane Daou
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