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Conférence des donnateurs à Bruxelles sur le Mali : Plus de 3,25 milliards d’euros d’aide mobilisés
Publié le samedi 18 mai 2013  |  Le 26 Mars


© AFP par GEORGES GOBET
Bruxelles: Ouverture de la conférence des Donateurs pour le développement du Mali
Mercredi 15 mai 2013. Siège de l’UE à Bruxelles. Une centaine de pays et d’institutions internationales se sont réunis à l’initiative de la France et de l’Union européenne, avec l’objectif de mobiliser près de deux milliards d’euros pour aider le Mali à sortir de la crise


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La conférence de pays donateurs réunie le mercredi 15 mai dernier à Bruxelles, a mobilisé environ 3,25 milliards d’euros pour aider le Mali à relancer son Economie et ses Institutions après la guerre.

« Plus de 3,250 milliards d’euros ont pu être mobilisés à l’occasion de cette conférence », a déclaré M. François Hollande Président de la République française en clôture de la réunion.
Ce montant est supérieur aux objectifs des organisateurs de la conférence. L’Union européenne, la France et le Mali ambitionnaient de lever 1,96 milliard d’euros pour les années 2013-2014.

Le président malien, le Pr Dioncounda Traoré, a chaleureusement remercié les 108 pays et institutions ayant participé à la conférence. « Nous sommes tous ensemble pour la reconstruction du Mali. Tous ensemble pour la relance du Mali », s’est-il félicité.

M. Hollande a souligné qu’il revenait désormais «aux Maliens de respecter les engagements pour la réconciliation, pour la sécurité, pour l’Etat de droit et pour la bonne gouvernance ». « C’est un contrat que nous passons ensemble, un beau contrat », a-t-il ajouté.

La contribution des pays donateurs doit permettre aux autorités de maliennes de financer le Plan pour la Relance durable du Mali (PRED), destiné à remettre en marche le pays sur deux ans (2013-1014). L’essentiel du financement de ce plan, évalué à 4,34 milliards d’euros, doit être assuré par le budget interne malien.

Parmi les principales institutions contributrices, figurent l’Union européenne (520 millions d’euros sur deux ans), la Banque Mondiale, le FMI, la Banque islamique d’Investissement (BID), ainsi que des dizaines de pays. L’aide de la France s’élève à 280 millions d’euros sur deux ans, a annoncé M. Hollande, qui l’a qualifiée d’ «effort important à un moment où nous connaissons des difficultés financières».

A cette occasion, la France a lancé un dispositif, avec un site internet, afin de garantir l’efficacité de son aide et d’éviter le détournement ou la mauvaise utilisation des fonds.
«Si un projet ne se réalise pas ou est en retard, les gens pourront prévenir par téléphone ou par SMS, via une hotline, de ce qui n’a pas encore été fait. Cela permettra aussi de décentraliser le suivi citoyen de l’aide et favorisera l’appropriation par les Maliens des projets», a expliqué le ministre français au Développement, M. Pascal Canfin.
Les dirigeants maliens, présents en nombre à Bruxelles, ont promis que l’aide serait bien utilisée. «Cette crise nous aura beaucoup appris», a témoigné le ministre malien des Affaires Etrangères, M. Tiéman H. Coulibaly.

Le président malien le Pr Dioncounda Traoré a également rassuré sur la transition démocratique, en annonçant sa détermination à organiser le premier tour de l’élection présidentielle le 28 juillet prochain, comme le souhaitait la communauté internationale.
«Cela peut paraître très proche» mais «c’est un pari que nous sommes obligés de gagner car nous sommes convaincus que les véritables problèmes qui se posent au Mali ne peuvent être réglés que par un gouvernement élu, légitime et disposant de plus de temps», a expliqué le président malien, qui a précisé qu’il ne se présenterait pas à cette élection.
La principale difficulté sera d’organiser le scrutin dans le nord du pays, qui n’est pas encore totalement pacifié et est en partie contrôlé par le mouvement touareg du MNLA, qui réclame une large autonomie pour la région dite de l’Azawad.

Dieudonné Tembely

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