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Moussa Mara, candidat à l’élection présidentielle de juillet 2018, « Les maliens n’ont plus confiance en eux-mêmes, ni en leur pays, et encore moins à leurs leaders »
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  Le Fondement
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  
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Moussa Mara, ancien Premier ministre et Président du Yéléma ‘’Changement’’ a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, le dimanche 8 avril 2018, à travers sa page Facebook. Au lendemain, le lundi 09 avril il a animé une conférence de presse, à la Maison de la presse. L’objectif était de présenter et d’échanger avec les hommes de media sur les caractéristiques, les ambitions, les démarches et la vision de cette candidature.

Environ une trentaine de minutes étant débout, le Président du parti Yéléma, Moussa Mara, candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, a mis l’accent sur des axes phares de son projet de société quand il serait élu Président de la République. Dans la vision de rassembler et d’unir les maliens afin qu’ils puissent faire face aux enjeux énormes dont le pays fait face, « j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle de cette année », déclare le jeune candidat Moussa Mara, ancien premier ministre. « Cette candidature j’en décide en pensant guérir les plaies profonds qui entaillent le corps social de notre pays, en essayant d’unir et rassembler les maliens sur la base d’une confiance renouvelée et faire en sorte que chacun d’entre nous où qu’il se trouve, puisse croire à un Mali nouveau, un lendemain meilleur », précise-t-il.

A ses dires, tout au long de son parcours professionnel, il a su rester proche des populations et accessible. « Je continue encore aujourd’hui, quotidiennement et inlassablement, à recevoir, à écouter et à apprendre des Maliens et à m’efforcer de contribuer à la résolution de leurs problèmes quelles que soient leurs appartenances : politique, sociale ou religieuse », rassure-t-il. A l’entendre, les problèmes du Mali ne sont pas une fatalité et peuvent être résolus compte tenu des nombreux talents disponibles et qui croient en l’avenir de notre pays. « Très prochainement, je me rapprocherai d’autres partis politiques, mouvements et individus pour constituer une grande coalition. J’ai la ferme intention de gouverner de manière inclusive et transparente car le temps du Président Miracle est révolu », révèle-t-il.

Par ailleurs, Moussa Mara reconnait que le Mali vit des difficultés importantes. « Les difficultés que nous n’avons pas hissé de la profondeur et qui sont sans doute les plus importantes dans sa jeune histoire », souligne-t-il. A l’en croire à travers ses parcours dans le pays, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur l’ont permis d’échanger et de discuter avec les maliens pour mieux comprendre leurs souffrances et les solutions qu’il faut pour y remédier, et également lui ont permis de relever certains constats. « Je constate que les maliens n’ont plus confiance en eux-mêmes, ont encore moins confiance à leur pays, et ont encore moins à leurs leaders », dit-il. Selon Mara, le pays est profondément divisé, et cette division est liée à son histoire politique assez mouvementée ; les crises sécuritaires sociales qui ont parsemé son existence depuis 1960 à aujourd’hui et aussi l’incapacité de l’Etat à remplir ses fonctions et cela depuis les premières années de l’indépendance. De son point de vue, la plupart des changements politiques de notre pays ont créé des divisions, la victoire des uns est synonyme de l’humiliation des autres.

De surcroît, au cours de cette présentation Moussa Mara a largement décortiqué certains principes sur lesquels il va s’étaler une fois élu. Il s’agit du renouvellement et le rajeunissement du leadership ; la lutte contre la corruption des élites ; la décentralisation et l’augmentation des revenus des plus défavorisés.

En réponse à certaines questions des journalistes concernant les faits qui lui sont reprochés aujourd’hui lors de son passage à la primature notamment, les propos contradictoires sur l’achat de l’avion présidentiel et aussi sa visite intempérie à Kidal, Moussa Mara affirme qu’il a eu la chance d’exercer les fonctions aussi bien à la base qu’au sommet et qu’il ne regrette rien pour tout ce qu’il a fait pour son pays honnêtement et dignement.

M.L. KONE

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