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100 jours de Soumeylou Boubèye Maiga à la Primature, Les maliens s’expriment sur : -ses tournées au Nord et au Centre du pays -Ses visites au Burkina Faso, Niger et Côte d’Ivoire -La tenue de l’élection présidentielle du 29 juillet
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  Le Fondement
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© AFP par Harandane DICKO
Le Premier ministre malien en visite au nord du Mali
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Nommé le 30 décembre comme Premier ministre par le Président de la République, Soumeylou Boubeye Maiga, c’est de lui dont il s’agit est le 5e Premier ministre pendant 4 ans de gestion du pouvoir du Président IBK. L’homme qui nommé par certains de ses proches ‘’le tigre’’ a été choisi juste à quelques mois de la fin du premier quinquennat d’IBK. Considéré comme celui qui aura, peut-être une baguette magique, pour juguler quelques défis majeurs auxquels l’Etat malien fait face dont, l’insécurité grandissante au Nord, au centre et au sud ; la lenteur de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger. Il a eu d’autre défi dont l’organisation des élections notamment l’élection présidentielle prévu pour le 29 juillet prochain. Alors, après 100 jours a la tête de la primature, la rédaction a jugé nécessaire de recueillir les impressions de quelques maliens sur ces 100 du SBM à la primature. Lisez-les plutôt.

Sekou Samassa, juriste, consultant : « Je dis qu’il est l’homme de la situation, un premier ministre de terrain. Nous pouvons dire que depuis sa nomination nous commençons à constater le retour progressif de la stabilité et de la sécurité. La peur a changé de camp. IBK devait le nommer depuis longtemps. Je pense que tous les maliens doivent le soutenir indépendamment du bord politique car s’il parvient à relever le défi c’est le Mali qui gagne d’autant plus qu’il n’est candidat à rien. Vu ses qualités de stratège et d’homme d’état expérimenté il y parviendra. Ses 100 jours à la primature ont fait renaître l’espoir chez les maliens comme pour dire que l’impossible n’est pas malien. Bonne chance à lui, la continuité dans la stabilité et dans la sécurité ».

Dramane Siaka Coulibaly, enseignant au deuxième cycle : « Ces cent jours du PM, ont été très importants dans la vie de notre pays. En rappel depuis sa démission dans le gouvernement de Mara en 2016. J’avais souligné la pertinence de la nomination de SBM, dès le lendemain de cette attaque dans micro trottoir. Dès sa nomination par le président IBK, je savais que parmi les proches de ce dernier qu’il était le meilleur parce que capable d’aller beaucoup plus en avant par rapport à d’autres prédécesseurs. Même si c’est son seul tour à Kidal Boubeye a fait gros. Ce séjour dont le contenu trompe sa forme a longtemps été décrié. Mais franchement, mes collaborateurs connaissent bien ma distance face à ce pouvoir, pour beaucoup de choses. Qu’à cela ne tienne, j’apprécie en tous les avancés dans l’action publique du chef de gouvernement. Son bilan déjà, vaut mieux que les quatre ans de gestion du président IBK. Si cela était choisi au départ. Le Mali serait loin sur le chemin en matière de recouvrement de son territoire. Comme lui même l’a si bien dire. Vraiment il s’est réveillé ».

Macké Diallo, secrétaire adjoint de la Communication de l’URD : « Je trouve que SBM court plus qu’il ne résolve. Il fait beaucoup de bruit, mais au fond rien ne bouge. Des visites en Algérie sans apporter du nouveau à l’accord, une visite à Gao et Tombouctou pour les honneurs avec des déclarations populistes sans aucun fondement. Un voyage monnayé à Kidal, juste par orgueil personnel mais en humiliant le Mali. Celui qui a permis aux rebelles de communiquer sur leur capacité de pouvoir tenir l’Etat malien loin d’une de ses régions. SBM devrait juste s’occuper de faire des élections libres et transparentes pour donner au Mali un pouvoir légitime. Apparemment il veut se faire une nouvelle santé. Il fait beaucoup de bruit, mais rien ne bouge ».

Mamady Kaman Kanté, comptable et président des jeunes du Parti Mouvement pour un destin commun (MODEC) : « Je pense que les 100 premiers jours de SBM sont positifs comme les 4 autres qui lui ont précédé. D’abord quoi qu’il en soit, nous devons être solitaires pour ne pas laisser place à l’ennemi commun. Si on n’accorde pas les violons, personne ne pourra gérer quelque chose. SBM est un fin stratège, dans sa feuille de route il parle du système DDD et CCC …….Il a rencontré les institutions, les familles fondatrices, les religieux, la société civile…. pour leur expliquer sa feuille de route. De cause à effet, nos FAMAS commencent à gagner du terrain comme on le constate ces derniers temps. L’organisation des élections présidentielles avec les nouvelles cartes d’électeurs biométriques ; sa récente visite au nord et au centre du pays notamment à Kidal, dans la sous-région prouve à suffisance une fois de plus qu’il est stratège. Mais beaucoup reste à faire notamment la lutte contre la corruption sources de tous les maux. Que chacun se rappelle de la devise du Mali: Un Peuple-Un But- Une Foi ».

Abdoulaye Guindo, journaliste, blogueur : « Les 100 jours de SBM à mon humble avis n’ont rien changé dans le quotidien des Maliens. L’insécurité persiste, l’accord pour la paix piétine. En ce qui concerne les élections aucune action posée ces 100 jours pour nous rassurer de sa tenue à part les promesses de sa tenue. Cependant son voyage à Kidal sans effusion de sang est à saluer ».

Fatoumata Diallo, ménagère: « Notre pays est dans une crise politico sécuritaire qui dit pas son nom. Et depuis l’élection de l’actuel président de la République, Ibrahim Boubacar Keita le nom du Soumeylou Bouyeye Maiga circulait pour être premier ministre, parce que les gens voient en lui un messie pour pouvoir amener la paix tant souhaitée par les maliens. Alors dès sa nomination en décembre 2017, je pense qu’il a commencé faire un tournant remarquable surtout sa visite à Kidal et aussi dans les pays voisins tout récemment. Mais, il faut que ces visites aient des retombées sur le pays surtout dans sa quête de réconciliation et de la paix. Il y a aussi devant lui un autre grand défi à relever dont l’organisation des élections notamment celle de la présidence prévu pour le 29 juillet prochain. Alors s’il parvient à faire cela je pense que les maliens vont le reconnaitre ».

Mariam Sanogo, gestionnaire : « A mon point de vue l’actuel PM est un homme stratège, il connait bien le rouage des administrations maliennes à travers les postes qu’il a eu à diriger pendant des années. Je crois que la confiance que le Président IBK a placée en lui, il pourra la remplir notamment en organisant les élections crédibles et transparences sur toute l’étendue du territoire, et aussi la mise en œuvre, correcte de l’accord de la paix issu du processus d’Alger et signé par l’État malien et les groupes armés. Donc, je peux dire que SBM est sur la bonne voie en tout cas pour combler le souhait que les maliens attendent de lui ».

Batoma Diallo, étudiante: « Je pense que ce Premier ministre a été nommé pour faire face à quelques objectifs précis dont la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la tenue des élections particulièrement celle de la présidentielle en juillet prochain. Alors, le constat fait qu’aujourd’hui le doute commence à circuler pour la tenue de ladite élection à sa date fixée mais comme on dit le temps est second nom de Dieu. Par ailleurs, ce pays souffre beaucoup surtout à notre niveau du secteur de l’enseignement supérieur. Alors, moi je veux que la visite qu’il a tenue à Kidal soit une panoplie contre l’insécurité récurrente au Nord, au centre et bien entendu au sud. Je serai impatiente de voir les retombées de ses tournées dans le Nord et au centre sur l’état de l’insécurité ».

Propos recueillis par M.L. KONE
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