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Prétendues exactions sur des victimes à Ménaka : Quand Guillaume Nguefa fait le jeu des terroristes !
Publié le dimanche 15 avril 2018  |  kibaru
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© aBamako.com par mouhamar
Session de Formation sur le Droit Pénal International (DPI)
Bamako, le 23 février 2015. Ecole de maintien de la paix ABB. La fondation Freiederich Naumann en partenariat avec la MINUSMA et l` IIDH en collaboration avec la COMADE et l` INFJ organisent du 23 au 28 février une session de Fromation sur le DPI.
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Profitant de la tribune que lui offre la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire de la MINUSMA, le jeudi 12 avril dernier, le chef de la Division des Droits de l’Homme, M. Guillaume Nguefa a tenu des propos très malveillants à l’encontre des louables actions de sécurisation de la région de Ménaka, menées par la Coalition MSA-GATIA. C’est ainsi qu’il a affirmé, sans que l’on ne sache sur quelle base, s’être entretenu « avec des représentants des communautés et des victimes des opérations anti-terroristes dans huit (8) localités… ».

De surprenantes déclarations qui ont poussé les responsables de la Coalition MSA-GATIA à se poser les questions pertinentes suivantes: A quelle date M. Guillaume Ngefa s’est-il rendu à Akabar, Akabar 2, Tabankort etc. ? Avec qui a-t-il fait le déplacement ? A quel endroit a-t-il pu discuter avec les présumés victimes des opérations anti-terroristes ?

Pourtant, les combattants de la Coalition MSA-GATIA très présents sur le terrain, y compris dans les villages ci-dessus cités, n’ont jamais eu connaissance d’une mission de Guillaume Ngefa dans ces localités. Ce qui pose la question à savoir où a-t-il pu réaliser le décompte des 95 personnes dont il rapporte l’exécution sommaire ?

Pour la coalition MSA-GATIA « un mensonge n’a jamais justifié un salaire, et n’a jamais été à l’origine du renouvellement de mandat d’une mission des nations unies ». Aussi, elle soutient que « M. Ngefa qui semble bien maitrisé des langues comme la Tadaksahak, le Tamasheq, le Sonrhai, le fulfuldé, fait montre d’une ignorance honteuse et grave des us et coutumes de sociétés où la femme bénéficie d’un statut privilégié ». C’est à se demander si les exactions sur les femmes dont il parle ne sont pas les dires de son interprète ?

Par ailleurs, contrairement à ce qu’il a avancé aucune injonction de déplacement forcé n’a été donnée à des villages. Mieux, les leaders de la coalition sont les seuls au Nord du Mali à avoir réussi parfaitement la reconquête de la cohésion sociale et l’installation de l’administration et même de l’armée maliennes dans ces zones.

En plus, les informations données par M. Guillaume Nguefa sont tellement graves que certains se demandent s’il ne roule pas pour les terroristes ? Sinon, comment comprendre qu’il est occulté, on ne sait par quelle magie, les exactions commises par les terroristes. En voici quelques exemples concrets et illustratifs : la mise à feu du marché d’Infoukaretane avec exécutions sommaires de civils par des malfrats ; la mise à feu du marché d’Indelimane avec exécutions sommaires de civils par des bandits armés ; l’exécution de civils à Anderamboukane par les mêmes bandits ; la mise à sac du village d’Inwelane avec assassinats de vieilles personnes, dont des marabouts et la mise à feu de leur bibliothèque religieuse ; l’assassinat de civils dans la commune d’Anchawadj ; l’assassinat de civils à Tamalat ; l’assassinat de civils et la mise à feu du marché d’Aglal ; l’exécution sommaire de civils à Imenas et Samett ; l’exécution sommaire de civils à Oudeina pendant la prière matinale à la mosquée, etc. Bien évidemment, la liste n’est pas exhaustive, car d’autres exactions régulièrement commises par les malfrats sont difficiles à répertorier. Ce qui est étrange dans les témoignages dont parle M. Nguefa, aucune allusion ne semble être faite sur ces exactions bien qu’elles soient connues de tous.

Signalons que la Coalition MSA-GATIA a réitéré sa disponibilité à accompagner et à sécuriser toute mission d’enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ces affaires. Toutefois, elle demande à la MINUSMA de désigner des personnes neutres pour mener à bien ce travail. Aussi, elle a déclaré M Guillaume Nguefa « persona non grata » à Ménaka « après ses allégations scandaleuses et honteuses qui sont de nature à altérer les relations jusqu’ici très bonnes avec les acteurs du processus dans les régions de Ménaka et de Gao ». Par contre, la Coalition a rassuré sur la poursuite de ses missions de sécurisation des personnes et de leurs biens « dans le strict respect de la loi malienne et du droit international ». Cela, comme elle l’a fait de par le passé en assurant un bon traitement aux malfrats mis hors d’état de nuire et en les mettant à la disposition des autorités compétentes.

Pourtant, ce que M. Guillaume Nguefa fait exprès d’ignorer ce sont les sorties de grands médias et de certaines ONG internationales commentant la neutralisation des terroristes qui sévissent dans la région de Ménaka et ses environs. Outre les civils et les combattants des mouvements signataires, ceux-ci s’en prennent également aux militaires américains, français, maliens et nigériens. C’est dire qu’à travers ses déclarations honteuses M. Nguefa vient de discréditer son organisation qui a toujours bénéficié du respect et de la considération des Maliens.
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