C’est la promesse faite par les militants et responsables Tisserands à la faveur d’une grande assemblée générale, le 12 mai 2013, chez le Dr Boulkassim MAIGA, « personne ressources » du RPM.
Y étaient présents : Amadou OUATTARA, secrétaire général de la CV ; Oumar N’DIAYE, secrétaire général de la sous-section de Kalaban Coura ; Boubacar DICKO, membre de la section ; Boubacar BOCOUM, secrétaire général chargé des questions électorales de la sous-section de Kalaban Coura; Moussa TEMBELY, président du bureau national des jeunes ; Abdoulaye MAGASSOUBA, secrétaire général du bureau national des jeunes ;
Bref, plus de 170 personnes ont pris part à cette assemblée générale à l’issue de laquelle, un bureau de 69 membres a été validé par les responsables délégués du parti.
C’est ainsi que M. Daouda DEMBELE a été élu secrétaire général du comité de Kalaban Coura, tandis que le Dr Boulkassim MAIGA lui-même est devenu secrétaire général adjoint.
C’est d’ailleurs à ce titre que le Dr MAIGA a lu le cahier de charges du comité, estimant que ledit comité avait fait son choix en fonction de quatre grands critères dont l’honnêteté, la rigueur, la sincérité et le patriotisme.
Après avoir invité les citoyens maliens à « faire de même », le Dr MAIGA a fait savoir que M. Ibrahim Boubacar KEITA, président du parti RPM, répondait à ces critères à tout point de vue.
«Par conséquent, le camarade président, Ibrahim Boubacar KEITA, est naturellement notre choix et nous allons tout mettre en œuvre pour qu’il soit le Takokelen (Ndlr, élu dès le 1er tour) à Kalaban Coura et sur toute l’étendue du territoire national afin d’abréger la souffrance des Maliens », a martelé le SGA, avant de révéler que le comité local est baptisé « Comité IBK Takokelen de Kalaban Coura ».
A charge pour IBK et le RPM de promettre d’agir sur 7 axes majeurs et fondamentaux aux yeux du comité et de la sous-section de Kalaban Coura, mais aussi de toute la section de la CV du district de Bamako et même du pays entier : la restauration de l’autorité de l’Etat, le redressement de l’école, l’audit des comptes et actions publiques, la réforme de l’armée vers une armée véritablement républicaine, la création d’emploi digne pour les jeunes, la plus grande représentativité des femmes et des jeunes dans les instances de décision et le redémarrage économique rapide.
L’assemblée a pris fin par les mots de remercîment du SG de la section de la CV, M. Amadou OUATTARA, qui a profité de l’occasion pour rappeler quelques principes chers au président IBK dont la devise est : « le Mali, ma foi et ma conscience ».
Pour rappel, IBK était candidat à l’élection avortée du 29 avril 2012 pour cause de coup d’Etat militaire qui a renversé, le 22 mars 2012, le régime du général ATT, « accusé de mollesse et d’incapacité » face à la grave crise sécuritaire au Nord du pays avec la rébellion armée des Touaregs du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) alliés aux groupes islamistes radicaux (ANSAR DINE, AQMI, MUJAO et BOKO HARAM) qui ont occupé les 2/3 du pays 10 mois durant en y commentant toutes sortes d’exactions contre les populations civiles et même les soldats désarmés : viol, amputation, lapidation à mort, destruction de mausolées musulmans, mariage forcé, etc.
D’ailleurs, IBK (ex Premier ministre sous Alpha Oumar KONARE et ancien président de l’Assemblée nationale avec ATT) était un des « favoris » à cette élection avortée, avec Soumaïla CISSE (URD) et Modibo SIDIBE (ancien Premier ministre sous ATT).
Selon de nombreux observateurs, le candidat RPM grade toutes ses chances en 2013, avec les mêmes prétendants sérieux à Koulouba, à savoir Soumaïla CISSE et Modibo SIDIBE, surtout que le pays a soif de « sécurité » après l’épreuve qu’il est en train de vire en ce moment avec les groupes armés jihadistes dont il n’a été débarrassé qu’avec le concours de la France à travers l’opération Serval en janvier 2013 qui a permis de stopper l’avancée des groupes en question vers le Sud du pays, mais aussi de les chasser du Nord.
Son principal atout à ce sujet, c’est qu’il a rejeté et dénoncé l’accord scélérat d’Alger en 2006 qui a dégarni les camps militaires implantés dans le Nord, favorisant du même coup l’infiltration et la sanctuarisation de la zone par les groupes terroristes et jihadistes, et dont les conséquences nous sont tombées dessous le 17 janvier 2012 avec l’attaque de la garnison militaire de Ménaka par le MNLA, le massacre de soldats désarmés à Aguel-Hoc par le MNLA et ses alliés le 24 janvier 2012, la prise du camp de Tessalit le 13 mars 2012, la chute de Kidal le 30 mars, l’occupation de Gao le 31 mars 2012, la descente aux enfers pour Tombouctou le 31 avril 2012, etc.