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OPAM : Qu’est-ce qui fait courir le PDG ?
Publié le lundi 16 avril 2018  |  Azalaï-Express
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Depuis quelques temps le Président-directeur général de l’Office des produits alimentaires du Mali (OPAM) est sur ses grands chevaux contre la réforme du dispositif national de sécurité alimentaire. il monte le personnel contre la hiérarchie et se donne en spectacle dans la presse. Mais qu’est-ce qui le fait courir ?

La bassesse et la malhonnêteté sont les forts des esprits faibles. Le PDG de l’OPAM comme un brigand veut tordre le cou non seulement à la Loi des finances 2018, mais aussi et surtout torpiller les efforts du gouvernement et des partenaires techniques et financiers en améliorant le dispositif national de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le PDG conduit par la boulimie et ses intérêts sordides veut faire un hold-up sur le marché des transports des céréales. Cette prérogatives qu’il avait jusqu’à la création d’un Secrétariat technique et financier (STF) auprès du Commissariat à la Sécurité alimentaire.

En effet, la passation des marchés de transport des céréales a été confiée à l’Opam qui est établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), car il n’existait pas de cadre légal pour exécuter cette tache. Donc, c’est à travers une convention entre l’OPAM et le Commissariat renouvelable chaque année que ce pouvoir lui est attribué. Cette pratique existe, il y a seulement 3 ans.

Aussi, en passant mode budget programme, l’OPAM perd toute qualité d’ordonnateur de budget.

C’est cela que le PDG pour des raisons qu’il est le seul à connaitre, dénonce avec véhémence tout en oubliant qu’il est hors la loi. Et cette posture le met au banc de la République.

Il commença par un lynchage médiatique de son supérieur hiérarchique. Comme ce dernier semble vacciner contre la diffamation et la calomnie, mal lui en pris, le brave PDG décide de monter le personnel.

Sans honte et sans gène, les véreux syndicalistes ont décidé de jouer au jeu de leur chef, en menaçant de débrayer pour protester contre le retrait à l’OPAM des pouvoirs de décision.

Cet homme arrivé par erreur à la tête de la structure, il y a deux ans, montre son vrai visage. Derrière sa démarche nonchalante et son visage timide, se cache un individu avide d’argent.

Aujourd’hui, où toute le gouvernement et les partenaires s’affaire tant bien que mal à trouver à manger à quelques 4,3 millions de bouts de bois de Dieu éprouvés par une mauvaise campagne agricole, le PDG de l’OPAM ne voit que son intérêt personnel. Pour ce faire, il ne lésine pas sur les moyens. L’inconscience professionnelle a atteint son paroxysme

Qu’à cela ne tienne, les pouvoirs de décisions lui sont définitivement retirés et confiés au STF. Déjà, les premiers camions, devant transporter à manger aux populations sous pressions, sont en route. Comme il ne peut rien contre cela, il n’a que ses yeux pour observer.

Aussi, il nous revient de sources sûres, qu’il a même tenté de torpiller la décision de son patron en introduisant en Conseil des ministres, une communication verbale sans l’aval de sa hiérarchie. Cette communication aurait même mis le président de la République dans tous états, tant la forme et le fond du communiqué, ne correspondent. Le PDG se serait arrangé pour mettre l’entête du ministère de l’Agriculture et a mis le document sous la signature du ministre de l’environnement. C’est cette dernière aussi qui tenté de présenter la communication. Or, l’OPAM relève du Commissariat à la Sécurité alimentaire qui à son tour relève de la Présidence. IBK aurait piqué une colère noire qu’en il a vu ses grossièretés dans le document. Il a été purement et simplement classé sans suite. Même que Ben Barka, secrétaire général de la Présidence se serait confondu en excuses devant son patron.

Pour sûr, l’annulation du Décret de nomination du PDG est dans le pipeline, ce ne serait plus qu’une question de jour.

A suivre.

Harber MAIGA

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