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Accès des populations à l’eau potable: des adductions d’eau potable à NAFADJI et SANGARÉBOUGOU
Publié le lundi 16 avril 2018  |  L’Essor
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Fini désormais le calvaire des populations, notamment des femmes de Nafadji en commune I du district de Bamako et de la commune rurale de Sangarébougou (cercle de Kati) lié à l’accès à l’eau potable. « Merci le président Ibrahim Boubacar Kéïta pour tout ce que vous avez fait pour nous », c’est par ce cri du cœur que les populations de Nafadji et de Sangarébougou-Marseilles ont accueilli le ministre de l’Energie et de l’Eau.

Malick Alhousséïni a étrenné samedi dernier les « Systèmes d’hydraulique villageois améliorés (SHVA) réalisés en 2017 dans ces deux localités. L’inauguration de ces infrastructures s’inscrit dans le cadre du Programme des SHVA à Bamako et environs et du Programme d’urgences sociales du président IBK d’accès à l’énergie et à l’eau potable pour chaque Malien pour la période 2017-2020.

Les «Systèmes d’hydraulique villageois améliorés» de Nafadji sont composés d’un forage de production avec un débit d’exploitation supérieur ou égal à 15m3 par heure, d’un château d’eau métallique d’une capacité de 10m3 sur une hauteur de 7m sous cuve. Ils sont aussi composés d’un réseau de distribution d’une longueur de 300m linéaires, de trois bornes fontaines munies de robinets de puisage, d’une source d’énergie solaire et d’un local pour le gardien. Quant aux SHVA du site 1 de Sangarébougou-Marseilles, ils comprennent un forage de production avec un débit supérieur ou égal à 5m3 par heure, un château d’eau métallique d’une capacité de 10m sur une longueur de 7m sous cuve.

Les infrastructures de Nafadji et de Sangarébougou-Marseilles ont coûté plus de 332 millions de Fcfa, entièrement financés par le gouvernement. Depuis des années, a constaté le ministre de l’Energie et de l’Eau, la saison sèche se traduit dans notre pays par une raréfaction de la ressource en eau. Cette situation imputable en partie au manque d’initiatives résolues pour un service durable d’accès à l’eau potable à tendance à s’imposer au Mali comme une fatalité, a déploré Malick Alhousséïni. La crise d’eau, pense-t-il, se traduit par une peine irascible pour nos populations en raison de la corvée imposée pour son accès, dont la moindre contrainte n’est pas le coût hors prix du mètre cube d’eau entre 400 et 700 Fcfa. Le ministre de l’Energie et de l’Eau a, par ailleurs, rappelé que le Programme d’urgences sociales du président IBK a pour vocation de trouver une solution durable au problème d’accès à l’eau potable des Maliens.

Il s’agit donc pour son département, à travers le programme présidentiel d’urgences sociales, de faciliter l’accès financier et géographique de l’eau potable aux populations à faibles revenus.

Cela par la multiplication des aménagements et des points d’eau en milieux urbain, semi-urbain et rural, où les populations paient l’eau 4 fois plus cher qu’un abonné ordinaire comme à Nafadji et Sangarébougou, a expliqué Malick Alhousséïni. Le ministre a aussi ajouté que l’opération «Systèmes d’hydraulique villageois améliorés» a été lancé dans l’optique du Programme présidentiel d’urgences sociales d’accès à l’eau potable.

Elle vise à créer une source d’eau pérenne de proximité pour nos populations, à suppléer progressivement les opérations citernes géographiques, sélectives en raison des coûts et peu adaptées à un service urbain d’eau potable et à constituer, à terme, une source d’eau supplémentaire pour la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP) dans la perspective de l’extension du réseau aux zones bénéficiaires des SHVA. Le premier programme de l’opération vise la réalisation de 47 SHVA dans le district de Bamako, les villes de Koulikoro, Gao et Kidal et environs.

Outre le district de Bamako, le second programme vise la réalisation de 11 SHVA dans les villes de Gao, de Gossi (région de Tombouctou) et environs. Dans le cadre de la mise en œuvre de ces deux programmes, la commune I a bénéficié de la réalisation de 6 SHVA, tandis que la commune rurale de Sangarébougou-Marseilles a obtenu 5 SHVA. En plus de Nafadji, les quartiers Banconi (Djanguinébougou Est et Ouest, Farada), et Sikoro Sourakabougou 1 et 2 sont bénéficiaires des Systèmes d’hydraulique villageois améliorés. Tandis que Sangarébougou-Marseilles 1, 2 et 3, et Allakoloni sont les zones bénéficiaires dans la commune rurale de Sangarébougou, a expliqué le ministre qui a, par ailleurs assuré que les infrastructures réalisées à Nafadji et Sangarébougou vont contribuer à l’amélioration des conditions de desserte en eau potable des 8800 habitants de ces localités. Indiquant que l’objectif de l’opération «SHVA» est de rendre de plus en plus facile l’accès à l’eau potable au prix de 113 Fcfa le mètre cube, le ministre de l’Energie et de l’Eau a assuré qu’elle se poursuivra, conformément aux instructions du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta, en même temps que l’extension du réseau de la SOMAGEP dans les deux zones.

«La population de la commune I vous remercie infiniment pour la concrétisation du Programme présidentiel chez elle à travers l’opération SHVA. Avec ces adductions d’eau, vous venez de retirer une épine du pied des femmes de ma commune. Elles ne se lèvent plus à 2 heures du matin pour chercher de l’eau partout, mais à l’heure de leur choix», s’est réjoui le maire de la commune I, Mamadou B Kéïta. Son homologue de la commune rurale de Sangarébougou, Kassoum Sidibé a lui reconnu que les points d’eau créés constituent un programme pluridisciplinaire qui répond au défi de la santé, d’hygiène, d’assainissement, de la sécurité alimentaire et du développement humain durable de sa commune.

Sidi Y WAGUÉ

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