Laxisme, amateurisme, escroquerie, médiocrité… Toutes ces épithètes vont à merveille aux regroupements qui ont souhaité apporter leur soutien à travers le mouvement “Boua Ta Bla” au président IBK. Ils confortent Ras Bath dans l’idée que le président est vieux jeu.
“Boua”, c’est “le vieil homme” pour ne pas dire “vieillard” en bambara. Le mot, employé dans le langage politique, est très péjoratif puisque l’on veut faire comprendre que la personne citée n’est plus apte à mener une vie politique active.
C’est bien dans ce contexte que le chroniqueur Ras Bath à qui l’on doit la paternité de ce mot, l’a employé sollicitant le président IBK à ne plus se présenter puisqu’il le voit désormais comme un “Boua” qui devrait songer à prendre une retraite politique méritée.
Alors, et sauf par amateurisme et médiocrité avérés, les soutiens d’IBK ne devraient en aucune manière revenir sur les expressions à but dépréciatif employées par le chroniqueur pour le combattre. Mais ils l’ont fait, chose qui ne fait que renforcer Ras Bath dans son combat. “Boua A Bla” ou “Boua Ta Bla”, les deux expressions à effets contradictoires, ont quelque chose en commun, IBK reste un “Boua”, un vieil homme qui doit aspirer au repos. Et au finish, c’est Ras Bath et ses compagnons qui ont raison.
Si les soutiens du président avaient du respect pour la personne d’IBK, ils se seraient abstenus de lui attribuer cette appellation insultante qui ne l’honore point.