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100 jours de SBM : Les députés divisés sur le bilan du Premier ministre
Publié le mardi 17 avril 2018  |  L’Indicateur Renouveau
Rencontre
© aBamako.com par Androuicha
Rencontre entre le PM et le Secteur Privé
Bamako, le 29 mars 2018 au Conseil National du Patronat du Mali. Le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maiga a rencontré le Secteur Privé du Mali.
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En plus de la majorité parlementaire, un député du groupe parlementaire ADP-Maliba/Sadi juge positif le bilan des cent jours du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga à la Primature. Le Groupe VRD évoque de son côté un pilotage à vue des affaires publiques par un PM sans programme.

Nommé Premier ministre le 30 décembre 2017, Soumeylou Boubèye Maiga (SBM) a eu cent jours à la Primature le 8 avril. A l’Assemblée nationale, les députés de la majorité et l’opposition donnent leur avis sur le bilan à mi-parcours de celui qui est qualifié de “joker” du président Ibrahim Boubacar Kéita.

Selon Mamadou Diarrassouba du groupe parlementaire du Rassemblement pour le Mali (RPM, majorité), SBM a posé des actes majeurs dans le cadre de la réconciliation nationale, la sécurité et les besoins des populations.

“Partout où il est passé, il a posé au moins un acte. Il a trouvé une solution là où les écoles étaient fermées pour manque d’enseignants. Il a trouvé la solution au problème d’électricité dans certaines localités qu’il a visitées”, a soutenu le député élu à Dioïla. Selon Mamadou Diarrassouba, le Premier ministre il est en train de poser des actes pour la sécurisation du Centre du pays.

“Que ce soit à Macina, à Ténenkou, à Nara, la situation sécuritaire s’améliore. A Nara surtout, il y a la patrouille dans tout le cercle. On peut s’y rendre aujourd’hui dans la tranquillité. Les forces armées sécurisent la population”, a souligné le député du RPM. Pour Mamadou Diarrassouba, le bilan des cent jours est positif.

De son côté, le groupe parlementaire Vigilance républicaine et démocratique (VRD, opposition), retient un pilotage à vue des affaires publiques depuis la nomination de SBM.

“On apprécie sur la base d’un programme. Or, ce Premier ministre n’a pas de programme jusqu’à présent. La première chose qu’il devrait faire conformément à la Constitution (article 78) était de soumettre le programme du gouvernement ou la Déclaration de politique générale et avoir le quitus de l’Assemblée nationale pour travailler. Mais s’il pas obéi à cette obligation constitutionnelle, il est difficile d’apprécier ce qu’il fait parce que c’est un pilotage à vue”, a rétorqué Mody Ndiaye, président du groupe parlementaire VRD. Et d’ajouter ne rien retenir de concret depuis le 30 décembre.

“Il y a plus de communication que d’acte. La situation sécuritaire s’aggrave malgré ceux qu’ils font comme boucan, notamment dans le Centre. Au-delà de cela tout ce qu’il dit comme projet à faire n’est adossé à aucun financement autorisé”, a souligné Mody Ndiaye.

Pour lui, la visite du Premier ministre à Kidal n’a rien changé au quotidien des habitants de la ville et surtout l’attente de la population qui est retour l’armée et de l’administration à Kidal. “Nous ne sommes pas du tout satisfait du le bilan des cent jours de SBM à la Primature. Ils ont été marqués par des grandes déclarations et non par des actes”, a regretté le président du groupe parlementaire VRD.

Contrairement à Mody Ndiaye de la VRD, Souleymane Ouattara du groupe parlementaire de l’ADP-Maliba/Sadi (opposition) retient des actes positifs posés pendant les cent jours du Premier ministre.

“Il a fait des choses qui ont réussi et des choses qui n’ont pas réussi. Déjà, du fait qu’il a pu aller à Kidal sans incident est une bonne chose. C’est à saluer étant donné que le président de la République ne parvient pas à aller à Kidal”, a indiqué Souleymane Ouattara.

Pour le député de l’APD-Maliba, la situation sécuritaire reste préoccupante, mais “il revient à toute la population de se mobiliser pour cela. Le Premier ministre seul ou gouvernement ne pourra vaincre l’insécurité”.

Maliki Diallo
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