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De l’ARD à l’URD et l’ADR, l’histoire va-t-elle se répéter pour Soumaïla ?
Publié le mardi 17 avril 2018  |  Le Témoin
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’URD
Bamako, le 19 novembre 2014. L`URD a organisé une conférence de presse sur les principales questions d’intérêt national au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), la cérémonie était présidée par son parrain M. Soumaila CISSE.
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Décidément le candidat Soumaïla Cissé bouge tout en demeurant à la même place. Candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle, le président de l’URD pourra compter cette fois-ci sur une armada de 18 formations politiques qui viennent de se prononcer en sa faveur, à quelques encablures de la déclaration officielle de candidature. Il s’agit visiblement de formations satellites sans relief politique véritable sur la scène nationale malienne.





Totalement différente du composite formé autour du candidat de l’Adema-Pasj, en 2002, la nouvelle plateforme politique n’en présente pas moins des similitudes en termes de consonance. Au lieu de l’ARD (Alliance pour la République et la Démocratie) dont se sont inspirés les fondateurs de l’URD, Soumi a choisi d’aller avec pratiquement le même acronyme remanié, à savoir : l’ADR (l’Alliance des Démocrates Rénovateurs). Il y a lieu de rappeler toutefois que la première appellation a porté plus de déception et de larmes que de chance au candidat des Abeilles qu’il était. Le second sera-t-il moins malchanceuse pour le président de l’URD ? Toujours est-il que Soumaïla Cissé, comme par superstition, a apparemment du mal à s’éloigner des mêmes trois lettres.

Le conseil reporté pour le deuil d’un voisin d’IBK

Depuis l’accession d’IBK à Koulouba, les ajournements de Conseils de Ministres sont si fréquents que peu d’observateurs en sont encore scandalisés. Difficile toutefois de rester indifférent devant certains motifs très peu sérieux de dérogation aux dispositions constitutionnelles, au risque de faire du report une règle et de la régularité des conseils l’exception. Tenez : le conclave des ministres, la semaine dernière, ne s’est pas tenu tout simplement parce que la République était obligée de partager le deuil d’un chef religieux. Il s’agit de l’imam de la mosquée voisine de la famille présidentielle, dont l’épouse avait été rappelée à Dieu.

Quoique trop critique à l’égard du pouvoir et des autorités, le célèbre voisin, que tous jugent gênant pour le président de la République, a néanmoins mérité la compassion de ce dernier au point de bousculer la tradition républicaine. Peut-être de la même façon que le deuil du Cherif de Nioro a été l’occasion de briser momentanément le mur de glace qui s’est érigé entre lui et IBK. Seulement voilà : il n’était point interdit à IBK de partager le deuil des voisins en passant la main à son Premier ministre pour diriger les travaux.

Mohamed Ali Bathily aussi !

Candidat ou pas candidat ? Le cas Bathily est en passe en tout cas de s’ajouter aux autres épisodes tragiques qu’offre la scène politique malienne, telles les candidatures de caciques comme le président sortant IBK ou encore son prédécesseur à Koulouba Dioncounda Traoré. En effet, après avoir déclaré sur tous les toits qu’il se porte candidat comme alternative à la gestion qu’il a largement partagée, l’ancien ministre des Affaires Foncières a fait volte-face et suscité du coup une grande polémique car son interlocuteur de RFI jure en mettant le doigt au feu avoir consigné ses propos en enregistrement.

Quoi qu’il en soit, un renoncement à la présidentielle 2018 parait manifestement plus judicieuse pour Mohamed Ali Bathily, au regard d’un parcours si jalonné de controverses et d’incohérences politiques. En plus de ne reposer sur aucune assise électorale autre que les attroupements sporadiques de paysans, une candidature de l’ancien ministre ne saurait se départir de sa part active dans le bilan quinquennal d’IBK.

Qui plus est, par-delà le donquichottisme apparent, la gestion des Affaires foncières n’aura guère respecté l’orthodoxie qu’exige souvent le ministre au reste de ses concitoyens. En atteste, dit-on, les dérives d’une commission de dérogation qui se la coulait douce pendant que l’attribution de parcelles étaient officiellement interdite pour les autres. D’aucuns estiment d’ailleurs que ladite commission a englouti tout ce qui devait revenir à l’Etat en recettes domaniales.
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