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Le respect de la date du 29 juillet. : La crédibilité du PM y est liée !
Publié le mercredi 18 avril 2018  |  La Nouvelle Patrie
Passation
© aBamako.com par A S
Passation des pouvoirs à la primature
Bamako, le 02 janvier 2018 la Passation des pouvoirs à la primature entre Boubèye Maïga et Abdoulaye Idrissa Maiga
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L’élection présidentielle de 2018, se tiendra le 29 juillet, a dit Soumeylou Boubèye, quelques semaines seulement après sa nomination.

Une annonce choc, à l’effet très persuasif venant d’un homme qui inspire à la fois crainte et assurance, voilà un peu ce que l’annonce de la présidentielle de juillet 2018 a eu comme répercussion sur le malien lambda et même ceux du landerneau politique.

Le PM Soumeylou Boubèye Maïga n’a pas attendu sa DPG, il a fait l’annonce quelques semaines seulement après sa prise de fonction en qualité de PM, Chef du gouvernement de la République.

L’information a profondément percuté à la fois dans le camp de la majorité que celui de l’opposition. Une nouvelle qui, en croire certains barons du pouvoir, rassure et conforte l’opinion selon laquelle, le pouvoir ne vacille pas contrairement à toutes les allégations. Mais dans le camp de l’opposition on ne veut pas croire, on n’a pas intérêt à croire aux dires du nouveau PM.

Cette présidentielle se tiendra difficilement selon une autre source proche de l’opposition qui visiblement s’est agacée, même si dans son camp, on s’échine à le croire, en rappelant massivement ses troupes à la mobilisation et ses cadres à un consensus autour d’une seule et unique candidature. Un premier échec ? Oui, puisque, dans les rangs des adversaires du président Keïta, beaucoup de candidatures indépendantes ont fait déjà jour.

Rendez-vous pour le classico, c’est-à-dire, le second tour au cas où. Mais la balle elle, demeure dans le camp du PM et sa volonté à organiser le scrutin présidentiel à cette date.

S’il réussissait ce pari il poserait un acte de géant, d’une énorme portée politique, mais si jamais il lui arriverait de ne pouvoir le faire, alors bonjour les dégâts puisqu’il lui serait énormément difficile de pouvoir demeurer au poste encore moins de vouloir convaincre les maliens sur un autre sujet. Alors souhaitons lui, le malheur de la réussite, notamment de celle de la tenue du scrutin présidentiel.

A suivre

Sory de Motti

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