Un boutiquier froidement assassiné en plein cœur de la ville de Kati : Le commissariat du 1 er arrondissement rassure les populations de Kati en mettant aux arrêts des criminels hors pairs.
Dans la nuit du 7 au 8 avril dernier à Kati Coco, le commissaire principal de police, Mahamadou Solo Diakité a été alerté par un vendeur de pain de la présence d'un corps sans vie d'un boutiquier tout près de sa boutique.
Ainsi le bouillant commissaire a aussitôt dépêché une équipe sur place pour constater les faits. Sur place l'équipe de la police a effectivement constaté un corps jonché dans le sang avec des blessures mortelles sur le visage et au niveau du cou.
Le commissaire connaissant les capacités de sa brigade de recherche a aussitôt confié l'enquête à l'adjudant/chef Souleymane B Coulibaly. Le même jour, grâce à ses antennes de part et d'autre de la ville Kati, le chef B.R à partir des renseignements émanant de la population civile, l'enquêteur a immédiatement interpellé le nommé Salif Syla dit "le beau" chez qui il a effectué une perquisition au domicile à la suite de laquelle une paire de chaussures tachetée de sang, un couteau, un marteau et un arrache-clou tous en sang ont été découverts dans la chambre soigneusement installés dans un sachet placé dans une valise sous des habits dans la même chambre, un pistolet de fabrication artisane a été également découvert.
À la découverte de toutes ces armes dans sa chambre, le criminel a automatiquement avoué son crime sans que la police ne dit mot tout en dénonçant ses complices avec qui ils ont commis cet acte ignoble et abominable il s'agit notamment des nommés Moussa Mariko et de Fousseiini Koné qui ont été à leur tour mis aux arrêts par les limiers du commissariat du 1 er arrondissement de Kati.
Voici le scénario du crime raconté par les assassins du boutiquier Fané:
Le nommé Salif avoue à la police qu'ils se sont rendus à la boutique de M. Fané vers 3 h du Matin pour lui exiger de vider son coffre. Dans leur forfait, le boutiquier a reconnu le nommé Salif et ne cessait de l'appeler par son nom. C'est ainsi qu'il a fini par donner un coup de marteau à la suite duquel le boutiquier s'écroula. Une fois à terre, un deuxième assassin s'est jeté sur lui pour froidement l'égorger avec son couteau. Toujours selon les propos du criminel Salif, avant qu'ils ne se débarrassent du corps, ils se sont emparés de la moto, de l'argent et deux téléphones portable appartenant à la victime.
Et ce n’est pas fini, le criminel Salif a encore avoué que le couteau tacheté de sang retrouvé dans sa chambre a effectivement servi à égorger la victime et que le pistolet artisanal a servi à braquer la victime.
Les criminels ont aussi avoué qu'ils ont agit après avoir consommé une forte quantité de drogue et d'alcool dans un bar communément appelé "Titan de Kati" où ils ont planifié le crime commis.
Signalons que le cerveau du crime Salif Sylla est domicilié à seulement 100 mètres de la boutique de leur victime. Ajoutons qu'une importante quantité de cannabis a été retrouvée dans la chambre de Fousseiini Koné, l'un des criminels.
C'est ainsi que ce jour 17 avril, tous les trois ont été déférés et placés par le commissariat du 1 er arrondissement de Kati.
Ensemble reconnaissons les valeurs de la police Malienne