Une candidature unique de l'opposition à l'élection présidentielle prévue pour le 29 juillet 2018 dans notre pays, dans l'objectif de succéder à IBK, au pouvoir, semble avoir peu de chances d'aboutir, tant les ambitions personnelles font barrage.
"Nos portes sont grandes ouvertes. Nous n'excluons pas des alliances ou des coalitions" avec d'autres partis, a martelé plusieurs fois le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, probable candidat du premier parti d'opposition, l’Union pour la République et la démocratie (URD). C'est peu probable, et même quasi-impossible, compte tenu de l'état d'esprit des autres figures de l'opposition.
De nombreuses personnalités considèrent qu'elles sont la seule solution envisageable dans la perspective d'une candidature unique de l'opposition, souligne un politologue. Car chacun revendique sa force politique, pour faire ombrage à la candidature unique. En l'absence de sondage d'opinion et d'enquêtes sur les intentions de vote, il est difficile d'estimer le poids réel de chacune de ces personnalités politiques.
Alors on tâtonne, et dans ce grand bazar chacun pense être le Messie qui pourra conduire l’opposition au palais de Koulouba. Toute chose qui risque d’émietter leur chance pour le KO du 1er tour de la présidentielle, car la gloutonnerie est de trop.