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Alcool: Des filles de plus en plus accros
Publié le vendredi 20 avril 2018  |  Les Echos
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© AFP par MARCEL MOCHET
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« Une société qui s’adonne à l’alcool est une société qui creuse sa propre tombe en créant son propre immobilisme », a dit Harouna Coulibaly, sociologue et enseignant. Ces propos ont été et soutenus par FatoumataTouré psychopédagogue.

s« Autrefois, la consommation de l’alcool était réservée qu’aux hommes pour prouver leur maturité surtout leur virilité. Par contre dans certaines cultures maliennes, comme chez les bobos, les dogons et les Miankas, la femme a un certain âge, peut consommer l’alcool », a dévoilé M. Coulibaly. Selon lui, les vieilles dames pouvaient consommer l’alcool sans graves conséquences.
« Avec la modernité qui gagne notre société petit à petit, nos filles aujourd’hui, consomment l’alcool sans complexe pour, disent-elles, avoir un beau teint (bronzé)», a dit notre sociologue. « Au début, elles n’en sont pas accros, mais par le temps, l’addiction s’installe doucement et finit par devenir très difficile de s’en débarrasser », a dit Harouna Coulibaly. Aux dires, de notre sociologue, une fille alcoolique s’expose à plusieurs dangers dans la société, viols, de prostitutions et autres. A en croire, Harouna, les filles alcooliques sont considérées comme des objets d’amusement pour les hommes, car aucun homme ne voudrait marier une femme accro à l’alcool.
La grande consommation des boissons alcoolisées, entraîne la société dans une vaste immobilité, la société devient inactive par l’oisiveté que crée l’ivresse chronique chez les consommateurs de l’alcool. « Cette mauvais influence vient à travers les médias, des artistes dont certains même font la publicité des marques de boissons alcoolisées », a dénoncé Harouna Coulibaly. « Une fille alcoolique dans notre société fortement islamisée, se trouve rejetée et marginalisée » chose que rejette catégoriquement Fatoumata Touré, psychopédagogue. Malgré qu’elle pointe du doigt la responsabilité parentale dans l’alcoolisme de la jeune fille, Fatoumata Touré estime que la société ne doit pas marginaliser une fille alcoolique. Selon elle, une fille alcoolique doit être encadrée et éduquée par les parents et aussi la société dans laquelle elle vit. Notre psychopédagogue a jouté que le traitement d’une addiction prend beaucoup de temps avec des rechutes malgré la volonté du malade à s’en sortir. A l’en croire, pour ce faire, une assistance douce et un soutien infaillible doit l’accompagner nuit et jour. Elle a aussi confié que la femme devient plus facilement accro à l’alcool que l’homme.
Pour lutter contre ce fléau (l’alcoolisme chez la jeune fille), les parents doivent être plus attentifs à l’éducation de leurs enfants. Ils doivent être plus proches d’eux afin de connaître leurs plaisirs et désirs. « La prévention vaut mieux que la guérison pour l’alcoolisme chez les jeunes en général et les filles en particulier », ont soutenu le sociologue, Harouna Coulibaly et la psychopédagogue Fatoumata Touré.
Koureichy Cissé
(stagiaire).
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Les Echos N° 3864 du 3/5/2012

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