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Kidal, ou l’échec d’une transition politique inutile
Publié le mardi 21 mai 2013  |  La Nouvelle Patrie


© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président malien de transition, Dioncounda Traoré reçu par son homologue français François Hollande
Vendredi 17 mai 2013, France, Élysée


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Le 10 janvier 2013, en écrivant dans la panique, la peur au ventre, à François Hollande une demande d’intervention militaire d’urgence pour repousser l’assaut des islamistes en furie sur Konna, le président Dioncounda, bande les plaies d’une transition politique inutile mais ne guérit pas le Mali de la folie des putschistes du 22 mars 2012.

Le laxisme des régimes ATT et Alpha avait créé les conditions d’une insécurité permanente au nord de notre pays.

La gestion calamiteuse, des généraux de salons d’ATT, et le nombrilisme myopique stratégique du très étoilé général ATT du laisser-faire et du laisser-aller, avait fait d’Iyad Ag Ghali, Ag Bahanga et de leurs lieutenants et apôtres du crime organisé des super citoyens maliens du hors-la-loi.

La guerre mal préparée et mal menée contre Kadhafi par le président Sarkozy et de son va-t-en-guerre de « philosophe à la chemise ouverte » de Bernard Henry Lévy, avait fait du Sahel le nouveau magma du terrorisme international.

Les conditions étaient réunies pour que toute maison mal construite fasse les frais de la nouvelle tempête du Sahel.

La Mauritanie d’Ould Abdel Aziz se bat avec les moyens du bord, le Niger veille à sa sécurité de manière remarquable, l’Algérie ne badine pas comme toujours, mais le Mali s’endort derrière un cinquantenaire bidon et un mythe appelé armée malienne.

Dans ces conditions le Poste de commandement, PC de Gao conduit par les généraux Kalifa Keita et Poudiougou, est incapable de tenir Ménaka, Anderaboukane, Tessalit et Léré.
Car une coalition terroriste et narco cohortes, ont juré de mettre le grappin sur le septentrion malien devenu la nouvelle terre promise du crime organisé.

Des opportunistes et apatrides touareg s’engouffrent dans la brèche, avec le Mnla et Ansardine, pour mijoter une cuisine indépendantiste et islamiste à la sauce terroriste.

L’armée perd les villes frontières du nord, dans ses replis tactiques à répétition, mais garde les chefs lieu de région quoi que extrêmement menacés, dans le sillage des massacres d’Aguelhoc, le Waterloo non préparé d’ATT.

Des officiers subalternes, menteurs et fuyards, traumatisés par la faute technique d’ATT et ses généraux à Aguellhoc et Tessalit, embobinent les hommes de rang mal formés, mal équipés et mal informés, dans une aventure suicidaire, qui ne va pas tarder à casser la chaîne de commandement de l’armée malienne au plus mauvais moment de la guerre de 2012, à partir du 21 mars.

La seule charpente de la maison Mali qui résistait jusqu’à présent à la tempête du Sahel, s’écroule enfin, c’est à dire la coopération et le soutien international à une nation mal préparée à défendre ses 1241000 km² et à gérer ses conflits internes.

Frontières fermées, sanctions CEDEAO, déchirures entre pro et anti junte, naissance des nouveaux opportunistes politiques et associatifs à Bamako, désorganisation complète de l’armée, guerres intestines dans l’armée et dans la police, médiation hésitante de la CEDEAO, suspension de la coopération financière et militaire internationale, la boîte de Pandore de Kati, divise le Mali, fait perdre les 3 régions du nord en 10 jours (record mondial), et crée les conditions d’une transition politique inutile et dangereuse pour le Mali.

Pourtant les acteurs de cette transition politique inutile, sont convaincus qu’ils viennent de « sauver » le Mali par leur coup d’état stupide et leur « accord-cadre » sorti tout droit sous les fauteuils présidentiels du Burkina Faso, qui installe carrément son Djibril Bassolé à Bamako, pour administrer un Mali à terre entre putschiste se sentant « De Gaulle » et un mouvement démocratique, d’une inconscience double décennale rare, regroupé au sein du FDR, des opportunistes à peau dure et aux dents longues du Copam, du Mp22, d’IBK 2012, du Yerewoloton…

Un astro physicien d’une ambition décalée, atteint par un chauvinisme malsain, pourtant adopté par l’oncle Sam d’une démocratie bicentenaire, se laisse entraîné dans une croisade anti constitution du Mali, collabore avec les hors-la-loi de Kati avec leur bijou préféré, appelé accord-cadre.

Ce Premier ministre, quelque peu agité, de « la guerre qui met fin à la guerre », spécialisé dans » je ne démissionnerai pas », affronte la communauté internationale quand au rétablissement véritable de l’ordre constitutionnel normal au Mali.

Mais imbu de sa personne comme « Korè Dougakoro » en digne ségovien, il ne va pas tarder à sortir, nuitamment, par les fenêtres d’une transition politique inutile et dangereuse pour le Mali.

« Game over for pathfinder program for Malian mars planet policy »!
Entre temps le nord du Mali croule sous la Charia raciste et esclavagiste et les humiliations de la pire espèce sans compter les pertes inestimables des patrimoines culturels mondiaux de l’Unesco à Tombouctou.

Le Mnla, fanfaron indépendantiste, est chassé comme un vulgaire malpropre par ses alliés islamistes à Gao, Ansongo, Ménaka, jusqu’à ce que les communiqués de leur république Internet de l’Azawad soient signés à partir des palaces d’Ouaga 2000.
Ah fascinant Ouaga des dialogues inter maliens de la honte qui a vu en avril 2012, la crème de la société civile malienne, de la classe politique et de l’armée malienne aller quémander une soupe burkinabé de la paix impossible sous les regards enturbannés des nouveaux apatrides du Mnla et d’ansardine.

Oh que j’ai honte!

Ça tourne et ça se retourne, le De Gaulle de Kati, spécialisé dans l’accompagnement triomphal des armes débloquées de Conakry à travers les rues de Bamako, mais totalement invisible, incolore et inodore lors des attaques islamistes de Konna, ne daigne pas prendre la première ligne des fronts de Diabali et de Sevaré.

Trop dangereux pour quelqu’un qui aime les V8, les fauteuils bourrés des bureaux climatisés et qui vise 4 millions de FCFA mensuels pour essayer de passer d’un professeur d’anglais dans l’armée malienne, en réformateur vedette d’un comité militaire machin, auréolé de son amnistie pour ses crimes à répétition en république du Mali.

Pourtant il lâche une Sécurité d’état taillée à sa coupe, à l’assaut des politiques et des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions, pour les mettre au pas dans cette transition politique inutile et dangereuse pour le Mali.

Dioncounda le président de l’effacement, premier chef d’état africain, frappé dans son bureau, et laissé pour mort en mai 2012, en a appris des choses au Pullman Montparnasse Hôtel à Paris, pendant sa longue période de convalescence.

Il voit en Hollande, l’homme de la situation au Mali, car la pantalonnade de Cheick Modibo Diarra ne fait qu’énerver davantage Obama et sa Suzanne Rice de l’Onu, qui était réduite à produire indéfiniment résolutions sur résolutions sur le Mali sans pouvoir bouger d’un iota.
Je vous rappelle qu’on n’est toujours pas arrivé à septembre 2013 de Romano Prodi, c’est à dire la date de réveil des Ban Ki Moon Boys pour le Mali.

Les opérations Serval et Panthère, marques de fabrique de la France de Hollande, et savante vision d’un Dioncounda au pied du mur Copam et Mp22 à Bamako, permet de récupérer Gao et Tombouctou pour l’armée malienne mais pas Kidal que les hors-la-loi du Mnla se sont servis sans combattre dans la déroute des islamistes sous la puissance de feu français et tchadien.
Iyad Ag Galy le nouveau bébé éprouvette du Qatar et de ses pétrodollars inutiles et dangereux pour la stabilité du monde, s’est évaporé dans la nature, dangereux orphelin d’Abou Zeid et de Belmoktar, têtes brûlées d’une voisine Algérie qui s’étaient érigés en magnans du conglomérat du crime organisé, et depuis peu réduits en bouillie par la grâce de Dieu, du Tchad et de son armée d’élites d’exception.

« Game over for international terrorism in Northern Malian No Man’s Land »!
La transition politique inutile a donc bandé ses plaies à Gao et à Tombouctou perdues en avril 2012, en même temps que la naissance de la transition, mais n’est toujours pas parvenu à retrouver les zones contrôlées par l’armée malienne le 22 mars 2012 puisqu’elle n’est toujours pas à Kidal et au delà.

Les élections programmées pour le 28 juillet 2013, auraient mieux fait de se tenir le 29 avril 2012, le Mali ne devrait jamais connaître le coup d’état du 22 mars 2012, qui est la pire erreur collective du Mali depuis la bataille de Kirina au 13ème siècle après Jésus Christ.
Donc la transition politique inutile ne devrait jamais voir le jour au Mali, le nouveau président qui aurait été élu le 29/04/2012 devrait immédiatement s’occuper judiciairement des cas de trahison d’ATT (qui échappe déjà, dans son exil doré de Dakar, tout comme les criminels du Mnla et d’Ansardine à la justice malienne) et de sa bande dans le pur respect de nos lois et règlements et avec l’estime, la considération et le soutien de nos partenaires financiers et techniques qui n’auraient jamais dû partir pour revenir plus d’un an plus tard, pour constater les ruines d’un énorme gâchis à coup de 3,25 milliards d’euros!

Par Kassin

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