1000 jeunes issus de différentes associations, venant de toutes les régions du Mali et du district de Bamako vont suivre, du 16 au 21 avril au Centre de formation des collectivités, une session de formation sur les techniques de recherche d’emploi et de montage de projets. C’est le Premier ministre chef du gouvernement, Soumeylou Boubeye Maïga, qui a présidé, le lundi 16 avril au Cinéma Babemba, la cérémonie de lancement de ladite formation.
Cette session de formation, faut-il le rappeler, est organisée par le ministère de la Jeunesse et de la construction citoyenne en partenariat avec le Fafpa. Le lancement de cette formation a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement et de nombreux bénéficiaires du projet. Premier à se réjouir de cette initiative, le président du Conseil national de la jeunesse du Mali, Souleymane Satigui Sidibé. Il a rappelé que la Fonction publique, dans tous les pays du monde, a montré ses limites dans l’emploi massif des jeunes. A le croire, sans formation, il est très difficile de s’insérer dans le circuit professionnel. C’est pourquoi cette formation vient selon lui à point nommé. Il a saisi cette occasion pour remercier le président de la République IBK, le Premier ministre et son gouvernement pour leur forte implication pour que cette formation qualitative et quantitative puisse se concrétiser.
A la suite du président du Cnj-Mali, le ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta, a soutenu que cette formation entre dans le cadre du Programme d’urgence sociale du président IBK qui vise essentiellement à développer des actions en vue d’atténuer la souffrance des populations, de satisfaire les besoins à la base.
Pour le ministre Koïta, la finalité de cette formation est « d’aboutir avant tout à une jeunesse capable d’affronter un avenir en perpétuelle mutation, une jeunesse bien formée, confiante avec un sens élevé de civisme et du patriotisme ».
Cette formation, faut-il le rappeler, sera dispensée par un cabinet de consultants tunisiens, dirigé par Mme Olfa Ladari, Pdg de la Faculté privé de sciences du mangement de Sousse Tunisie. Elle a remercié les autorités pour la confiance placée en eux.
Le chômage, une source d’insécurité
Présidant la cérémonie de lancement, le Premier ministre chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga, a rappelé qu’avec cette formation, son gouvernement ne fait que son devoir. « Notre devoir, c’est de servir les Maliens, les jeunes. Notre objectif, c’est de faire en sorte que la jeunesse devienne un atout pour le pays car le chômage est une source majeure d’insécurité. Un citoyen qui est dans une sorte de dépendance par manque de travail n’est pas un citoyen au sens propre du terme. Cette situation sert de terreau de recrutement pour tous les marchands d’aventure » a-t-il souligné.
Pour le Premier ministre, nul n’a fait plus que le président IBK pour les jeunes. « J’ai 21 ans un de plus qu’un ancien Premier ministre. Cela veut dire que des postes de responsabilité ont été confiés aux jeunes par le président IBK. 21 ans c’est une génération. Aussi de nombreux jeunes sont dans le gouvernement et d’autres comme Moussa Timbiné à l’Assemblée nationale comme premier vice-président de cette institution » a fait savoir le Premier ministre.
Il a invité les jeunes à s’engager dans l’action publique. S’agissant de l’organisation de l’élection présidentielle, le Premier ministre de soutenir que nous sommes à 105 jours des élections et que dans 65 jours les cartes d’électeurs seront disponibles. « Nous allons faire chômer 2 à 3 jours pour que les gens puissent aller retirer leurs cartes d’électeur. Allez y retirer votre carte d’électeur et votez pour qui vous voulez » a-t-il martelé.
Pour lui, le gouvernement gère un tableau de bord chargé.
« Nous avons des élections, nous avons aussi des poches d’insécurité. Quand vous regardez la portion d’insécurité face à l’étendue du territoire, cela ne peut pas nous empêcher d’organiser ce scrutin, le gouvernement créera toutes les cognitions pour que ces élections se tiennent » fait savoir Soumeylou Boubeye Maïga.
Selon lui, la différence entre son gouvernement et beaucoup d’autres, réside dans le fait qu’il respecte leurs promesses. « Nous disons que ce que nous pouvons faire et nous ferons ce que nous avons dit. Tous les engagements que nous avons pris de janvier jusqu’à maintenant nous les tiendrons, même au-delà des élections. Nous ne pouvons pas être dans une vie politique dominée par des dénonciations, les appels à la haine, la violence verbale qui est souvent la mère de toutes les violences. Nos populations ont besoin de solutions et non de commentaires » a fait savoir SBM tout en saluant ce partenariat sud-sud dans le cadre de cette formation.