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Commission technique de Sécurité (CTS) : le démarrage des MOC de Tombouctou et Kidal attendu le 30 avril prochain
Publié le dimanche 22 avril 2018  |  kibaru
Patrouille
© aBamako.com par STR
Patrouille Mixte à Gao
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C’est en principe ce samedi 21 avril 2018 que les mouvements armés de la CMA et de la Plateforme devront remettre des armes lourdes à la disposition des différents MOC dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Ce, après que le gouvernement ait promis de remettre le même genre d’équipements. C’était là en tout cas les recommandations phares issues de la dernière session des travaux de la Commission Technique de Sécurité (CTS) tenue le mercredi 11 avril dernier, à Bamako.

Ainsi, le démarrage effectif des activités du Mécanisme Opérationnel de Coordination dans les régions de Tombouctou et Ménaka est prévu, le 30 avril prochain. Avant cette date, les mouvements ont promis de fournir la liste de leurs combattants devant participer à cette opération au plus tard après-demain vendredi 20 avril. Toutefois, des difficultés subsistent puisque les mouvements de l’Entente, invités en tant qu’observateurs dans cette réunion, n’ont pas voulu prendre part à ces opérations, s’estimant faire l’objet d’exclusion de la part des autres parties de l’accord.

Signalons que les bâtiments devant servir de quartier général à ces structures ont été aménagés depuis un certain temps. Le MOC de Gao a quant à lui timidement commencé des patrouilles qui ne se limitent pour l’instant qu’à l’intérieur de la ville.

Pour l’heure, les trois parties censées participer à ces opérations à Tombouctou et Kidal, à savoir les FAMAs, la CMA et la Plateforme ont promis de mettre à la disposition de ces structures 17 éléments chacune. En tout, pour un début, ils seront donc 51 éléments à participer dans les MOC de Tombouctou et le même nombre pour Kidal. On est donc loin des 200 éléments armés pour chaque partie mis à la disposition du MOC de Gao.

De sources dignes de foi, la réticence des autorités maliennes à mettre des armes lourdes à la disposition des différents MOC s’explique par le fait qu’elles craignent de voir ces équipements disparaitre ou atterrir dans des mains indésirables comme ce fut le cas pour certains véhicules Pick-up enlevés par certains éléments de groupes armés.
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