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L’Adema et le fameux choix de candidat : l’histoire jugera les camarades qui sont à la manœuvre contre le parti
Publié le lundi 23 avril 2018  |  L’Humanité
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Un militant Adema de la CIII du District de Bamako, très en colère dit soutenir une candidature interne. Il a appelé les tenants de cette position à tenir haut ce flambeau de la candidature interne du parti, le peuple Adema va les suivre. « Il faut impérativement que l’Adema ait son candidat. C’est un combat noble qu’ils mènent pour le rayonnement du parti. Ils (les partisans d’une candidature interne) ne font que défendre les directives données par la conférence nationale qui est souveraine. Celle-ci a été claire la dessus (le choix d’un candidat à interne). Ce choix permettra, même si le prochain président ne vient pas du parti, de bien négocier la participation à un éventuel gouvernement et de cesser de faire la figuration. Mais avec les partisans d’un agenda caché, qui ne sert pas, le parti perd cette chance. C’est de la même manière qu’il y a eu des manœuvres dilatoires pour glisser dans le communiqué final de la conférence nationale des mots peu orthodoxes. Le parti doit envisager maintenant des sanctions pour les camarades qui s’opposent à des directives édictées lors des rencontres statutaires. L’Adema doit cesser de faire de la figuration et écarter les responsables véreux qui ne pensent qu’à eux si le parti veut rester grand dans ce pays. La majeure partie du peuple malien est Adema. Il faut que les responsables du parti mettent cela dans leur tête. Il suffit qu’ils s’entendent pour que la machine électorale de l’Adema montre sa puissance. Que les camarades qui sont à la manœuvre contre le parti, sache que l’histoire les jugera. », a-t-il. soutenu.

Koro, Bankass et Douentza, des cercles délaissés : d’où la colère des populations

Dans la majeure partie des cercles de Koro, Bankass et Douentza, la présence de l’Etat se manifeste surtout par des actes de répression et pour rançonner les populations. En dehors de cela, pas d’actions de développement, ni d’assistance de grande envergure. Les gendarmes, les douaniers, les agents des impôts se font la part belle dans les foires hebdomadaires des villages. Les agresseurs de ces contrées, d’où qu’ils viennent, ont forcément des indices et des « djatiguis ». L’on dira que ceux qui luttent pour leur survie font de l’amalgame. Au contraire, il leur faut défendre ce qui leur reste dans un instinct de survie. La décision du maire peut être décriée mais elle peut être utile pour les deux communautés. Le temps de réconcilier les esprits, les SDF nomades par qui le mal semble arriver peuvent s’éloigner un moment. Juste un moment.

La diplomatie malienne : quand les ambassades et les consulats deviennent des centres de business

Nos ambassades et nos représentations consulaires sont des lieux de business de nos représentants au détriment des fils et filles du pays. Le président IBK avait dit qu’il va changer tout ambassadeur qui ne s’occuperait pas du problème des maliens. Il sera rappelé illico-presto. Mais aujourd’hui, les maliens ont du mal à avoir leurs documents officiels (passeports, cartes d’identité et cartes NINA etc…) Dans la sous-région, en Europe en Amérique et en Asie, aucun ambassadeur n’a été rappelé. C’est le triste constat.

La lutte contre la corruption : une cause perdue !

IBK avait promis un Mali au-dessus de tous. Cela s’est vite transformé en la promotion des amis et de la famille « le Mali d’abord est vite devenu ma famille d’abord » L’année 2014 décrétée année de lutte contre la corruption a été l’année où il y a eu plus de mille milliards de francs détournés au compte des engrais frelatés un dossier conduit par l’ancien ministre de l’Agriculture Bocary Tréta, ainsi que la loi de programmation militaire conduite de main de maître par le fils d’IBK, Karim Keita et Guo-STAR. On nous avait dit que plus personne ne sucera le sang du Mali comme une sangsue mais les vols se chiffrent en milliards en témoigne les conclusions du vérificateur général. Et tous ces voleurs ne sont ni sur Mars, ni sur Jupiter mais en République du Mali et personne d’entre eux n’a rendu de compte à la justice. Pourtant, les simples voleurs de Djakarta sont brulés vifs. Il faudrait que l’article 320 (qui est né du soulèvement de mars 1991) change de système. Au lieu de brûler vif les simples voleurs de moto il faut maintenant commencer par punir avec rigueur les ministres, les députés, les maires et les cadres voleurs. La peur doit changer de camp !

La Rédaction
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