Le secrétaire général du ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Attaher Ag Iknane, a procédé, vendredi dernier, à la clôture officielle de l’atelier de planification pluriannuelle des équipes régionales d’appui à la réconciliation (ERAR). C’était à l’hôtel Radison Blu, en présence, notamment de Modibo Kadjoké, chef de la mission nationale de réconciliation et des représentants des partenaires techniques et financiers. Trois jours durant, les représentants des équipes régionales d’appui à la réconciliation de l’ensemble du pays ont suivi avec grand intérêt et assiduité les modules de formation qui ont permis de renforcer leurs capacités dans la gestion administrative et l’élaboration de leurs plans d’action.
Cette formation est d’autant plus importante qu’elle outillera les équipes régionales dans leurs tâches quotidiennes. Ce qui les rendra plus opérationnelles, a expliqué le secrétaire général du ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale. Mieux, la rencontre a été l’occasion pour ces équipes de se connaître, de partager des expériences et même de collaborer. C’est le cas par exemple des équipes des Régions de Mopti et de Ségou. Elles ont, d’ailleurs, entamé une séance de travail afin de coordonner leurs actions dans le but de contribuer à la lutte contre l’insécurité qui menace ces deux Régions.
Les représentants des équipes d’appui à la réconciliation seront ainsi confortés dans la mise en œuvre de leurs axes d’intervention sur l’information et la sensibilisation sur le processus de paix, l’identification des mécanismes de médiation et de gestion, l’identification, au niveau local des forces sociales capables d’influer sur le règlement diligent des conflits et la promotion des initiatives locales de soutien à la réconciliation. La mise en place récente des équipes régionales d’appui à la réconciliation illustre une volonté politique forte du gouvernement de déployer des personnes ressources de proximité ayant vocation à identifier et traiter, au plus près des réalités complexes du terrain, les foyers de conflits et les dynamiques de cohésion sociale.
Quant au représentant des participants, Abdourahmane Hamane, chef d’équipe de Tombouctou, il a, au nom de ses collègues, promis de travailler sur la dimension réconciliation de l’Accord afin de juguler les conflits inter et intracommunautaires.