Les députés avaient un agenda particulièrement chargé le jeudi 19 avril dernier. En plus des questions orales adressées au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, les élus de la nation se sont prononcés sur une dizaine de projets de loi. La séance plénière était présidée par le président de l’institution, Issaka Sidibé.
Après la séquence des questions orales, les députés se sont prononcés sur plusieurs projets de lois. Notamment, celui instituant le système de récépissé d’entreposage dans le domaine agricole au Mali défendu par Traoré Seinabou Diop, ministre de l’Equipement et des Infrastructures. Ce projet de loi, initié par le ministre en charge du Commerce a eu le quitus des députés qui l’ont adopté avec 116 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Les députés ont été convaincus du bien-fondé de cette loi qui permettra un meilleur fonctionnement de la phase post récoltes et de la chaîne de valeur.
Ensuite, ce fut le tour du projet de loi relatif à la ratification de l’ordonnance n°2017-028/P-RM du 29 août 2017 autorisant la ratification de l’accord de prêt signé le 27 juin 2017 à Dakar entre le gouvernement du Mali et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Un projet de loi soumis par le ministre de l’Agriculture. Il s’agit d’un accord de financement partiel du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS). Ce programme a pour objet, l’aménagement de 3.308 ha par la réalisation de 23 km de digues, 12,2 km de canaux d’amenée et de vidange de régulation. Ce projet de loi a été adopté avec 111 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
Les députés se sont ensuite prononcés sur les projets de lois n°2018-004/P-RM, n°2018-005/P-RM, n°2018-006/P-RM, n°2018-007/P-RM, n°2018-008/P-RM, n°2018-009/P-RM et n°2018-10/P-RM du 12 février 2018 portant création des hôpitaux de Kita, Nioro, Koulikoro, Bougouni, Koutiala, San et Markala. Ces projets font partie intégrante du Programme Présidentiel d’Urgences Sociales. Ces hôpitaux coûteront 94 milliards FCFA à l’Etat. Défendus par le Professeur Samba Sow, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, ces projets de loi ont été adoptés avec 119 voix pour, 0 contre et 0 abstention après des débats houleux.