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La police et la protection civile à Tombouctou
Publié le mercredi 22 mai 2013  |  Le Reporter




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La police et la protection civile ont désormais des unités détachées dans la ville de Tombouctou. Ces deux unités vont travailler en plus de la gendarmerie pour la sécurisation des personnes et de leurs biens. Le gouverneur de la région de Tombouctou, le colonel Mamadou Mangara, a rendu visite à ces unités pour leur prodiguer des conseils. Il a fait savoir qu’une partie de ces éléments sera déployée dans certains cercles de la région, mais également dans des grandes communes qui tiennent des foires hebdomadaires importantes. Ainsi donc, la police et la protection civile font leur retour dans la Cité des 333 Saints.

L’administration de retour à Goundam

Absente depuis l’occupation du cercle par les terroristes et bandits armés, c’est hier lundi que l’administration a signé son retour à Goundam. Lequel est l’un des cercles de la région de Tombouctou. Aussi, Goundam fait frontière avec la Mauritanie voisine. Pour rappel, c’est le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla) qui avait détruit dans cette ville les locaux de la mairie, les bâtiments de l’Etat avant d’en être chassé par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), qui a fait 9 mois d’occupation. Aujourd’hui, ce sont les forces de la Misma, notamment un contingent burkinabé, qui sécurise la ville. Comme on pouvait s’y attendre, le préfet de Goundam, Hassane Togo, en a profité pour échanger avec les notabilités sur le retour de l’administration et la préparation des élections. Ces derniers ont remis 2 millions de FCFA et deux taureaux au préfet en guise de contribution à l’effort de guerre. De son côté, Hassane Togo a demandé aux ONG et autres structures qui y travaillaient, de revenir à Goundam.

Hommage au père de l’indépendance

16 mai 1977-16mai 2013, cela fait 36 ans que mourait Modibo Keïta, premier président de la République du Mali. Pour la circonstance, c’est le Premier ministre, Diango Cissoko, qui a déposé une gerbe de fleurs sur sa tombe au cimetière de Hamdallaye. Pour mémoire, Modibo Keïta s’est battu avec ses camarades pour l’indépendance du Mali, avant d’en devenir le premier président en 1960. Après 8 ans de gestion, il fut arrêté par Moussa Traoré et c’est dans sa cellule qu’il trouva la mort le 16 mai 1977. Sa famille demande aujourd’hui sa réhabilitation. À en croire Souleymane Keïta, représentant de la famille Keïta, qui affirme par ailleurs que le processus avait commencé mais qu’il a été abandonné par les autorités de la 3ème République. «Nous voulons qu’il soit réhabilité, parce qu’il est le premier président du Mali», nous a-t-il confié.

Dossiers caducs

Le président de la Cour constitutionnelle, institution judiciaire chargée de la gestion des élections, de la validation des dossiers de candidature et la proclamation définitive des résultats des élections présidentielle et législatives au Mali, a fait savoir que dans un communiqué que les dossiers de candidature déposés en 2012 pour la présidentielle sont caducs. Selon lui, l’élection présidentielle de 2013 est un nouveau scrutin, qui se déroulera en fonction d’un décret de convocation du collège électoral pris en conseil des ministres. Voilà qui est clair.

Les préfets de retour

Le gouverneur de la région de Tombouctou, colonel Mamadou Mangara, a procédé à l’installation officielle des préfets des cercles de Goundam et Diré. Si à Goundam les populations ont salué le retour de l’administration, dans le cercle de Diré, la cérémonie avait l’allure d’une fête nationale. L’occasion était bonne pour le gouverneur de saluer les jeunes brigadiers de Diré, qui sécurisaient leur ville depuis le début de l’Opération serval. Car aucun militaire n’était présent dans cette localité. En plus des militaires, le gouverneur est parti avec détachement de la police afin de permettre à la ville de retrouver sa sérénité d’antan.

Bataillon Waraba fin prêt

Le premier bataillon de la formation Eutm dénommé Waraba (lion en langue bamanakan) est prêt. Les 700 hommes de ce bataillon seront mis à la disposition des autorités maliennes le 8 juin prochain. L’information a été donnée par le général Patrick Rousiers, président du comité militaire de l’Union européenne. Le bataillon est dirigé par un lieutenant-colonel ; son adjoint est commandant. Avec un petit état-major de 6 à 7 officiers dont les grades vont de lieutenant à capitaine. Il comporte trois compagnies d’infanterie, auxquelles s’ajoutent un escadron blindé, un élément d’appui artillerie, un élément d’appui du génie plus un élément d’appui logistique. Ces compagnies sont commandées par des lieutenants. Elles ont sous leurs ordres un certain nombre de sections commandées par des sous-officiers, des aspirants ou des lieutenants. L’Eutm doit former 4 bataillons, et ça pourrait aller au-delà de cela si son mandat était prorogé.

Lecointre, un friand de mangues maliennes

On sait que les mangues maliennes sont de très bonne qualité. Les acteurs de la filière mangue l’ont maintes fois déclaré à travers plusieurs activités. Nous en avons eu l’illustration parfaite le samedi 18 juillet 2013 à l’hôtel Nord-Sud, QG de la Mission EUTM. Au cours d’un cocktail, au moment où tous les invités prenaient des mets salés, le général Lecointre, chef de la formation EUTM, ne mangeait que des mangues. Et lui de d’affirmer : «Vous avez les meilleures mangues du monde. Vous donnez ça à un Français à Paris, ça sera une immense joie». Sans commentaire.

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