Le secrétaire à la mobilisation du Rassemblement pour le Mali (RPM), l’honorable Mamadou Diarrassouba est un politique qui a peu de souci aux préoccupations majeures du peuple. Les récentes agitations de l’élu de Diola confirment ses déclarations à vouloir porter IBK candidat de gré ou de force. « Si IBK n’est pas candidat, il sortira glorieux et c’est nous qui souffrirons. Donc, il se présentera ».
Le secrétaire à la mobilisation du Rassemblement pour le Mali (RPM), l’honorable Mamadou Diarrassouba est-il en train de mettre en œuvre sa volonté politique qui consiste à faire le président sortant candidat ? La question se pose avec persistance. Pour mémoire, à la faveur d’une réunion de section du parti dans la deuxième région, l’honorable Mamadou Diarrassouba s’était lâché aux militants. « On peut tout reprocher à IBK, mais il aime ce pays. Seulement, il n’a pas les ressources humaines de qualité. Un groupe de jeunes m’a commissionné de dire à Boua qu’il dégage du pouvoir. Il n’ira nulle part. Je leur demande la clairvoyance, mais Boua doit continuer », avait-il prononcé. S’il dégage qui va gérer le pays, s’interrogeait-il devant les militants de Doila dans son fief électoral.
« Nous attendons impatiemment cette réponse. « Il faut d’abord qu’ils nous indiquent quelqu’un à la place de Boua. Boua ta Bila. Au contraire nous demandons au président de se présenter. IBK ne souffre que d’un problème de ressources humaines de qualité. Pendant cinq ans, il a travaillé avec cinq premiers ministres. Nous sommes avec IBK et son parti fonctionne grâce à nous. C’est pourquoi, il y a eu une rencontre avec le BPN le 9 décembre 2017 dont le chef de la délégation était BokariTreta, Me BaberGano », a-t-il révélé.
« Ce que nous voulons dire à IBK, était mentionné dans un document » ajoutera-t-il. « Et même là, BokariTreta voulait boycotter la rencontre justifiant qu’il a une mission en France. Nous avons été formels : si tu pars en France, tu ne seras plus le président du parti. Tu vas lire cette déclaration de gré ou de force. Après cette déclaration, il m’a personnellement demandé celui qui veut prendre la parole. J’ai donné encore 5 personnes. Les discutions ont été dures. D’autres ont même demandé à IBK s’il est du parti encore ou pas » a- t-il précisé.
« Nous leur avons demandé de calmer la tension »
Le secrétaire à la mobilisation du Rassemblement pour le Mali (RPM), l’honorable Mamadou Diarrassouba poursuit que le climat était tendu entre les cadres du parti et le président de la République Ibrahim Boubacar Keita. « Nous leur avons demandé de calmer la tension, sinon IBK quittera la salle en nous laissant. Alors, s’il quitte dans cette ferveur, il ne sera plus candidat. Il sortira glorieux et c’est nous qui souffrirons. Il dira aux Maliens, je ne suis plus candidat. Les gens diront qu’il est sorti par la grande porte. C’est un grand patriote. Mais nous allons souffrir… »
« Il a fait savoir à la délégation son engagement dans le parti. Selon lui, c’est BokariTreta qui lui fuit. Il a justifié par les messages. Il a beaucoup conseillé Treta en ses termes. Bokari un bon jeune frère, mais c’est un porc. Il met généralement ses pieds dans son plat. Mais après, il a pris la main de Treta lui donnant une voiture comme la mienne. Et nous avons précisé une chose : le gouvernement de Abdoulaye Idrissa Maiga ne pouvait pas nous conduire jusqu’à l’élection. Avec lui, le parti n’ira nulle part » a-t-il déclaré
Comme un cirque à la comédie grecque, le fameux secrétaire à la mobilisation du Rassemblement pour le Mali, l’honorable Mamadou Diarrassouba mobilise une coquille vide avec un grand coup de communication. Des manœuvres aux allures propagandistes, l’honorable Mamadou Diarrassouba estime le nombre de ses participants de 300 associations et clubs de soutien à la candidature du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita en 2018, mais bien contenus dans une petite salle de 100 places dans un hôtel de la place.
Séance tenante, le metteur en scène paie sur coup la somme de 10 millions de FCFA au nom des responsables de cette alliance de plus au soutien d’IBK. Une somme destinée à payer la caution d’IBK. C’était en présence de plusieurs députés, des anciens ministres, mais aussi et surtout des membres de la majorité présidentielle.
De janvier à nos jours, l’élu de Doila multiplie les rencontres en ce sens alors que le président IBK même ne serait pas dans une telle logique. Est-il en train de sauver les meubles comme l’a dit devant les militants du parti dans son fief ?