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Mali: les électeurs officiellement convoqués pour la présidentielle le 29 juillet
Publié le samedi 28 avril 2018  |  AFP
Les
© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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Bamako, - Le gouvernement malien a officiellement
convoqué vendredi le corps électoral pour le scrutin présidentiel du 29
juillet, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre Soumeylou
Boubeye Maïga assurent depuis plusieurs mois que le vote se déroulera à la
date prévue, malgré les reports successifs enregistrés pour les précédentes
élections programmées depuis 2013, en raison notamment de la menace jihadiste
dans le pays.
La campagne électorale du premier tour sera "ouverte le samedi 7 juillet
2018 à zéro heure" et sera "close le vendredi 27 juillet 2018 à minuit", selon
le texte.
Si un second tour est nécessaire, il se tiendra le 12 août.
Cette annonce intervient après l'approbation lundi par l'Assemblée
nationale, avec 109 voix pour et 35 contre, de la déclaration de politique
générale du Premier ministre.
Bien que M. Keïta ne se soit pas déclaré, une centaine d'associations de la
majorité ont apporté leur soutien à sa candidature en mars.
Une dizaine de candidats se sont lancés dans la course, dénonçant la
"mauvaise gouvernance" du pays.
Les élections régionales, déjà reportées de décembre à avril, ont de
nouveau été repoussées en mars à la fin de l'année. Les élections municipales,
différées à plusieurs reprises, n'ont pu se tenir qu'en novembre 2016 sur une
partie seulement du territoire en raison des violences dans le nord et le
centre du pays.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés et
dispersés par une opération militaire lancée en janvier 2013, à l'initiative
de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces
maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des
attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé
isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et
le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et
le Niger.
kt/sst/lab
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