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Koro : Deux morts dans des affrontements intercommunautaires
Publié le lundi 30 avril 2018  |  Le Républicain
Affrontements
© AFP
Affrontements armés au camp para de Djicoroni
Vendredi 8 février 2013. Bamako
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Selon l’armée malienne, un affrontement a eu lieu, le vendredi 27 avril 2018 vers 17 heures, entre peuhls de Diankabou et chasseurs d’Anakila dans le cercle de Koro. « L’intervention des FAMa a permis le désarmement des belligérants. 19 armes ont été saisies. La situation est sous le contrôle des FAMa », indique la Direction des Relations Publiques de l’Armée malienne.

Cette information est contredite par Kisal, une association peule, qui explique : « des événements malheureux dans la zone de Koro sont entrain d’être racontés dans une narration que Kisal estime dangereuse pour une paix durable, tandis que plusieurs victimes sont à déplorer ». « Les tentatives hâtives de prouver une pacification de la zone ont produit des injustices lourdes de conséquences… le vendredi 27 avril, une milice dogon a retiré à un groupe de pasteurs commerçants ses animaux. Ces commerçants étaient sans armés et n’ont pas résisté au moment où leurs biens ont été emportés. Par la suite, les pasteurs sont partis demander de l’aide à des proches afin de récupérer leurs animaux, les agents de l’Etat étant absents.

Ainsi, un petit groupe de volontaires s’est constitué en combattants armés, et s’est lancé à la poursuite du groupe armé ayant commis le rapt. Les deux groupes se sont rencontrés dans le village de Anakila, à quelques km de Diankabou. De vifs affrontements ont opposé sur place les deux parties, avec des peuls tirant alors sur des dogons, et ceux-ci ripostant à leur tour.

Le bilan que nous avons obtenu fait état de 2 Dogons tués. Nous n’avons pas pu obtenir leur identité, et nous cherchons des informations à leur sujet, surtout qu’il existe un risque que des civils soient tombés dans les feux croisés. », explique Kisal qui précise que la présence du ministre Amion Guindo dans la zone n’a pas permis d’apaiser les tensions malgré des affirmations officielles.
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