L’insécurité est de plus en plus grandissante au nord et au centre du pays. Alors que la 2e phase de l’opération “Foronto” de la force G5-Sahel vient d’être lancée, les attaques et les violences contre les populations civiles se multiplient.
Une quarantaine de civils, dont des personnes âgées et des enfants, ont été tués par des individus armés à Aklas ainsi qu’à Wakassa, des localités situées, à la frontière avec le Niger. L’information a été confirmée par le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA). Dans un communiqué publié samedi matin, le MSA a condamné cette attaque qu’il attribue à des hordes de malfrats armés dans la zone et plusieurs cas d’enlèvements ont été enregistrés. Dans le cercle de Djenné, c’est le village de Nouh Bozos qui est assiégé par les présumés djihadistes.
Dans la nuit du 26 au 27 avril, des hommes lourdement armés arrivés sur 16 motos ont fait irruption dans un campement à Aklaz, une localité, située à l’Est d’Anderaboukane à la frontière entre le Mali et le Niger. Selon plusieurs sources locales, les assaillants ont ouvert le feu sur les populations civiles en faisant des douzaines de morts. Parmi les victimes, des enfants e et des personnes âgées.
Une quarantaine de civils, dont des personnes âgées et des enfants, ont été tués par des individus armés à Aklas ainsi qu’à Wakassa, des localités situées, à la frontière avec le Niger. L’information a été confirmée par le MSA.
Parti pour participer à la pêche traditionnelle Dogon de Bamba, un convoi ministériel a coïncidé avec un affrontement sanglant entre Peuls et Dogons dans lequel il y a eu deux morts dans le village de Diankabou, non loin de Koro.
Le village de Nouh Bozo, situé dans l’arrondissement de Kouakourou dans le cercle de Djenné, serait également sous contrôle de présumés djihadistes depuis quelques jours, affirment plusieurs sources locales.
Toujours dans la région de Mopti, à Youwarou, un comptable du CS-Réf, le chef du Cscom de Guido Sarré et un médecin ont été de nouveau enlevés jeudi. Ils ont été interceptés par les hommes armés entre Dialloubé et Seweri sur la route de Mopti. Et pourtant, ces personnes avaient été libérées, il y a une semaine suite à un premier enlèvement.
Dans le Centre du pays, le sous-préfet de Hombori a lui aussi été enlevé puis relâché cette semaine par des hommes armés non identifiés. Il est sain et sauf selon des sources locales. Toutefois, les assaillants sont partis avec son véhicule.
Ces attaques et enlèvements se multiplient dans le Centre alors que la 2e opération, baptisée “Foronto” de la G5 Sahel vient d’être lancée.
Dans la région de Mopti, plusieurs localités subissent la loi des groupes djihadistes. Après plusieurs tentatives ratées, des hommes armés non identifiés seraient parvenus à assiéger le village de Nouh Bozos dans le cercle de Djenné ce dimanche. Des sources locales font état de cinq morts, plusieurs blessés et des otages.