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Validation du plan de Campagne 2018/2019 : Les champs fleurissent d’espérance!
Publié le lundi 30 avril 2018  |  Le Sursaut
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En visite d’Etat dans la région de Ségou, le président de la République a présidé dans la matinée du mercredi 25 avril l’ouverture des travaux du 8ème Conseil Supérieur de l’Agriculture. C’était dans la salle du Gouvernorat de Ségou en présence du Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, des ministres de l’Agriculture, Nango Dembélé, de l’Elevage et de la Pêche, Rokia Maguiraga ainsi que de plusieurs membres du gouvernement. Etaient aussi présents, de nombreux directeurs nationaux, coordinateurs de projets et autres hauts cadres intervenant dans le secteur agricole. A l’issue du conseil, le président IBK a validé le plan de campagne 2018-2019 qui porte sur une prévision de production de 10 081 083 tonnes de céréales, 750 000 tonnes de coton graine, 9 100 tonnes de lait, 80 350 tonnes de viande rouge ainsi que 106 052 tonnes de poissons. Le cout total du plan s’élève à 353.690.349.395 FCFA. Un honneur pour le ministre de tutelle, Nango Dembélé !

Les fruits ont été à la hauteur de la promesse des fleurs!

Les efforts colossaux abattus par les différents ministres en charge de l’Agriculture et de l’Elevage ont été appréciés à leur juste valeur par le président de la République. En illustre la pertinence de son plan de campagne 2018-2019 soumis au Conseil Supérieur de l’Agriculture (CSA) tenu à Ségou la semaine dernière.

En effet, face à ce document SMART (spécifique, mesurable, atteignable dans le temps) et eu égard à l’expérience et la détermination de l’homme en charge de sa mise en œuvre, IBK n’a eu d’autre choix que de le valider sous les ovations bien nourries des membres du 8ème CSA.

8ème du genre et une première dans une capitale régionale, le Conseil Supérieur de l’Agriculture est une instance de prise de décision. Il est le plus haut niveau de rencontre entre l’ensemble des acteurs du secteur du développement rural et les plus hautes autorités de l’Etat. C’est un cadre privilégié pour les premiers d’exposer aux secondes les grandes préoccupations des acteurs du secteur et les louables prévisions de production ainsi que les risques susceptibles de contraindre l’atteinte des objectifs.

Elaboré en étroite collaboration avec les ministères de l’Elevage et de la Pêche et celui de l’Environnement et du Développement Durable, le plan de campagne présenté par le ministre de l’Agriculture est structuré avec des domaines spécifiques.

Avant de livrer le contenu de la campagne 2018-2019, le ministre Nango Dembélé a d’abord porté à la connaissance des membres du Conseil et plus particulièrement le président de la République, le bilan des réalisations de la campagne précédente. Un bilan qu’il juge relativement satisfaisant malgré les contraintes des aléas climatiques et l’obstacle de l’insécurité dans certaines grandes zones de production.

De ce fait, le ministre de l’Agriculture a souligné que la campagne précédente a été marquée par une production excédentaire en céréales de 3 811 400 tonnes ainsi que d’une production de 728 500 tonnes de coton graine contre une prévision de 725 000 tonnes, soit un taux d’augmentation de 9%. « Ce résultat qui place le Mali au premier rang nous honore à plus d’un titre » s’est réjouit le ministre Dembélé, tout en révélant d’autres résultats non moins importants, relatifs à la production de la semence certifiée, la subvention des intrants ainsi que la dotation des exploitants en équipements agricoles.

Les prévisions de la production du plan de campagne 2018-2019 !

Après avoir souligné les performances que son département et ses services rattachés en collaboration avec les ONG ont atteintes durant l’exercice de la campagne précédente, le ministre de l’Agriculture a levé le voile sur les grandes ambitions en vue pour la campagne 2018-2019.

Ainsi, le premier point abordé à ce niveau par le ministre Nango Démbélé est relatif au programme de production végétale.

En termes de production céréalière, très rassuré de ses indicateurs déterminant l’atteinte des prévisions de production, le ministre de l’Agriculture dira qu’il est attendu pour les filières riz, maïs, blé, mil, sorgho et fonio respectivement 3 002 562 tonnes, 3 681 016 tonnes, 29 185 tonnes, 18 22 80 tonnes, 1 507 552 tonnes ainsi que 37 963 tonnes. Selon lui, les taux d’augmentation de ces prévisions de productions comparativement à la campagne 2017-2018 oscillent entre 2% à 8%.

En revanche, il a précisé que la production du fonio connaitra une légère baisse, à l’ordre de -3%.

« En somme la production céréalière totale attendue est de 10 081 083 tonnes contre 9 295 974 tonnes en 2017/2018, soit un taux d’augmentation de 8% » a déclaré le ministre Dembélé. Et d’ajouter que le taux de croissance des superficies céréalières sera de 1% contre 5,3% en 2017/2018.

Quant à la filière coton, le ministère de l’Agriculture à travers la CMDT table sur une production de 750 000 tonnes contre une prévision de 726 500 tonnes en 2017/2018, soit un taux d’augmentation de 3,2%.

Parlant du programme des filières animales, au bas mot, selon le ministre Dembélé, il est attendu au sortir de la campagne 2018-2019, une production de 80 350 tonnes de viande rouge contre une prévision de 76 294 tonnes en 2017/2018 soit un taux d’augmentation de 5,3%.

S’agissant de la filière lait, il est prévu 9 100 tonnes de lait contre 8 395 tonnes en 2017/2018 soit un taux d’augmentation de 8,4%.

Concernant les productions prévisionnelles des filières cuirs et peaux, halieutique, aquacole, le ministre a planché respectivement sur : 406 000 pièces, 106 052 poissons ainsi que 5 544 tonnes.

D’autres volets non moins importants ont été détaillés par le ministre de l’Agriculture. Ceci concerne les aménagements hydro-agricoles ainsi que les équipements agricoles. Toute chose qui rendra possible la réalisation des prévisions edictées.

IBK valide le plan de Campagne 2018-2019 !

Après avoir prêté une bonne oreille à l’exposé détaillé du document de 27pages du plan de campagne, le président IBK a félicité le ministre Nango Démbélé pour l’effort qu’il consentit dans la traduction de l’initiative présidentielle en acte concret sur le terrain.

« Je constate avec satisfaction les résultats encourageants auxquels vous êtes parvenus avec l’ensemble de vos collaborateurs » a déclaré le chef de l’Etat, tout en soulignant que ces résultats doivent être consolidés et portés à la connaissance de l’opinion nationale et internationale.

Avant de rappeler sa ferme détermination de poursuivre ses actions pour le développement de l’agriculture, le président IBK a invité le ministère de l’Agriculture à une synergie d’actions avec les organisations non gouvernementales. Cela pour fédérer les actions afin que de meilleurs résultats soient atteints.

Soucieux du développement durable, le président IBK n’a pas omis d’instruire aux acteurs de tenir compte de l’aspect environnemental dans leur projet d’intensification de l’agriculture. Car, dit-il, il faut produire intelligemment. Selontoujours le président de la République, les producteurs maliens peuvent bien relever le défi de l’autoconsommation au Mali, s’ils sont mis dans des conditions avec des équipements de travail adéquats.

Après avoir donné son quitus pour la mise en œuvre de ce plan, marqué par de forte ovation, le président de la République a, en marge des travaux du conseil, procédé à la remise symbolique de 16 tracteurs, 10 motoculteurs aux opérateurs agricoles de Ségou (femmes et hommes confondus). « De noble plante, noble fruit !».

Par Moïse Keïta (envoyé spécial)



ILS ONT DIT…..

Nango Démbélé : ministre de l’Agriculture : « IBK a compris vite que notre développement économique passe par l’Agriculture »

« Ce plan de campagne est assez ambitieux par ce qu’il propose de produire plus de dix millions de tonnes de céréales, 750 000 tonnes de coton graine et bien d’autres ambitions au niveau du secteur de l’élevage et de la pêche. Nous pensons avoir les moyens de réaliser nos objectifs. La validation confirme l’engagement du président de la République de continuer les subventions pour les intrants en même temps les équipements et le recrutement de l’encadrement, ce qui devrait nous permettre de réaliser nos ambitions.

Hormis les difficultés liées à la pluviométrie nous sommes très optimistes quant à l’atteinte des objectifs de cette campagne qui a déjà bénéficié du quitus du président de la République pour sa mise en œuvre.

Je suis personnellement heureux. Pendant toute ma carrière de chercheur, j’ai défendu afin que les dirigeants africains puisent accorder de l’importance au secteur agricole. C’est à partir de l’Agriculture que nous allons amorcer le décollage économique de l’Afrique. Les pays Européens ne se sont pas développés autrement, c’est à partir de leur secteur agricole.

Il faut d’abord une certaine productivité agricole qui devient l’essence pour le reste de la machine agricole. Le président IBK a compris cela très tôt et je ne peux que m’en réjouir. L’Afrique a décidé l’allocation de 10% à l’Agriculture, mais grâce à l’initiative personnelle d’IBK le Mali est allé à 15%. C’est tout simplement un honneur pour les producteurs et l’économie malienne »

Lassine Démbélé : Segal du ministère de l’Agriculture : « Nous sommes satisfaits de la validation de notre plan de campagne »

« Dans l’ensemble le programme que nous avons présenté a été validé par le président de la République. Il y’a une augmentation qui est attendu par rapport à la campagne agricole 2017-2018. Notre objectif et nos orientations vont vers l’intensification. En fait, les superficies ne vont pas augmenter. Nous voudrons faire en sorte que la production sur la superficie puisse augmenter afin d’assurer l’intensification. Cela se fera à travers l’utilisation de l’engrais en micro dose sur le mil et le sorgo. Il y aura des affectations d’engrais à toutes les superficies de riz et aux superficies de maïs. L’accent sera mis sur le Maïs hybride qui à un niveau de productivité élevé. On essaiera d’encourager l’utilisation de la fumure organique. Car la fumure organique restaure le sol et aide à optimiser l’utilisation de l’engrais minéral. Nous sommes satisfaits de la validation de notre plan de campagne. »

Propos recueillis par Moïse Keïta
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